r jfiï ■ T n y i g-ë' a 4 m
fants 8c s’ils n e laiflent que des Filles: y Ie
Giraud Seigneur entrer en partage are& eile*
comme
6*. 'Lès $fà}ii‘s }àît Cs^a- i
Bers j dont pây parlé ckhS j
ü ne def rèmârqtieis -quèj’ay I
faites;furet Cftàjçitîré,' s’en1 j
ttSHfenne^t ;du ^reveàu des |
'fïtnars , c ’e ft-à -d iié \ des j
Terres qui font comme dès 1
Fiefs où Commanderies ,
que leur donne te Grand i
Seigftêür, & c(u?on ne leur j
penr'Ôfdr â rnornsqu’ilsne j
manquent à leur devoir,
qui èft de fe trouver à la
guerre , lorfque le Grand
Vizir yVaçnperfonne. Les
édités dlfférehftpéu deS
his , f& oht aùffi des Fiefs
qu*Us tiennent de Sa Hau-
téfte i 8c lès uns Ôt les aütreîs
fanent cè èju’üls apiverit
Fournir dé'èfievahxfefôh le
tè^énu de lèdfs [ ' 1
B !/s. Ii y ùéhèbre une autre
Charge dànscfetEmpi-
îë ? dm mxêfe^sêhrhôkx,
les CdMMWndeinè'nts 1 du
Frince, tànf dansl^téhdüë
de fûh Etat;, qüe dans les
CbürsEtrânÿresonils vont
eîi’qùîditié'd^^yfez.i ïjèiir i
T h é f fë nomme Te '-chïkçïh. i
jBacbi. On fe contente icy
de patïèf des'grandes Charges,
fans rien dire des Offi*
éiets fübalternes, dont les*
fondions répondent à peu
près à celles des Troupes
dè§ âùtrês Pniftahces/
8°. On neparlé>pasaufïr
des gens de Loy ou Efendis.-
Il fuffit de favoir qùel’Em*
pire Ottoman eft divifé en
deux Ordres, le Militaire 8c
le Civil. Le premier eft
puiflant, pofîede lès Charges
, joüit’des honneurs &
des Privilèges 8c fuece la
'fùhflan ce de F aütre, quieft
opprimé , 8c fuppörte toutes
les importions. Le Muß
ei èc \esrKadttes^ers font les
Ohéfs de cet Ordre , qui
comprend. k Hierarchie
Eeclefiaftiquef, les1 gens de
Loy , les Marchands 8c le
Peuple î ainfi on peut dire
hile l ’Empire Ottoman fe
deuxfacétj’ l’une pleine de
grandeur, d’éclat 8c de ma-
! jefté j l’autre difforme 8c
J langüiflante , à caufe des
j conciïffions des Grands. ?
- $9. L?Àutèurdit que l’on
i payé lèS Janifiaires tbtis les
j trois mois, je dois âjoûter
| en E g yp te %
comme un. Fils , 8c p
bien.
icy la manière dont ce fait
cette paye , pour laquelle
on p rend ordinairement un
four que le Grànd Sèi^euf ’1
donné Audience i lorfques
cela fe peut, fans caufer de.
dérangempnt.On commem
ced’ahprd par,ppfel|es lacs-
.au milieu dè la Sàalédû JD/-
van , vis-à-vis la fenêtre à
laquelle paraît; le Sultan.
On jfaifaa^ep yce^ facs.pu^t
gaqgs, 4e . cinq. mafTés .chacun
; 8c chaque mâfle 4e dix;
facs de cinq cents êcüs /qui
fo n t. quatre cents mille
écua. Cela fait ; le ^leis-Efr
fndi preîènte un Mémoire
•au. Grand Vizir,, qü’il cà-
éhete/ 8c après -l’avoir enfermé
dans ;un petit fac de
l*âygir;|>orpé::à la
bouche 8c au frontal le donné
au Chïaoux - Bdchi'i qui le
prefeiite en ceremonie à Sa
Hauteffe le tenant élevé
.& frapant de fon bâton fur
ie Parquet du Divan. ‘ Ce
Menïoîr.e ri’eft autre chofe
qu’un Placet qu onprefen^ 1
-te au Sultan ppur fui 4?^
mander la permiffion tde di-
ÿflrihûër la paye , le' Grand j
peignçur fait faréponfe par ]
S y r i e / & c: • 483
[end les deux tiers du
I écrit : & après que le même
Officier l’a rapportée, au
Gran4 Vizir .& qu’ellp a été
liië / dh fait l ’appel , 8c il
j fort dé chaque; rang un Sol-
I dat qui vientprendre un fac
pour le diflribuer , 8c cela
ayéç. tant 4*ororè 8c dé 4i^-
iigeiice , qüè fans la moindre
conffifiori ,ni lemoindre
bruit j cette fomme eft délivrée,
en tjrès-p eu de ternis.
' X ë payement ae.s Troupes
dé Mer fe fait auffi tous
les' trois mois 8c avec autant
de ceremonies. 1 Dès lg
pointe du jour qui eft défH-
Hc pour c ë la le s tamboürsi
les trompettes 8c les autres
inftruménts, fe fontentehr
dre fur le Port ; Sç tous les-
Officiers de Marine/ après
avoir’ fait dtîier léirrs;Gaiè/
rés, pafknt fur la Baftardeï
OÙ le Capitan Bacha tient
un grmÿ. Divan j pendant
lequel le fait la diftriBùtiôn
des bPürfëé 3 té t Amiral
pafte enfuite à têrié oùi* il
donne un grand, repas aux
Officiers fubalterpes, 8c fait
fervir aux Janiflairés 8c aux;
àiitres ’jf rbupes,j o t | ^ttiirde •
quantité dèmoutbnSc deris*
P PP if C h a