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qui eft plus chaude que*;iapr em ie ^ & 8&Toj^
entre dans fa tto iß im e * où, Ifen feëb; Q%ï §*$
couche tout à plat fur le.yentre aum ilieud ela.
Salle fur un Marbre ùn peu eley.çjqui, c ftTen^
droit le plus.chaud de.tout le Bain , 'où a après,
qu’on a affe.YfeéxWnva]et du Maître du Bain:
vient.-, qui;4 ten d i^ q u i^ iie ie feh rM de,, celui;
q u is ’eft b a ign é , tantôt en devant ,. tantôt en;
derrierSâJt enfuiteauffi les jambes» Après^qucii
if ferner furdeiinains 6t fur. fes.pieds tout nud*!,
excepté un linge q u ’il a d è v an tfa , nudité , 6c.
i l felgllflfe. d’une manière,fort adroites le .lo n g ;
du dlos 6t des, cniifeavw :Aprèa c e la d le, mène,
dans.un autre en d ro it,n u il yaplufieurs'.b&f-
fe r s éc p lu heu ?s rnhi ne t s d’ eau e h a u de 3 don t;
il: fei lave.par toutfe corps, qu’i l lu i frotte en*'
fu icea v e c im fande.camolöt ^de ^urraean:^
onde, telle autre groffe é to ffed a n sd a q u è ljfe
il fourra fem a im , Alors il le fa v o n n e , &. Iec
lave: tout, de nouveau. Ces pejûi^’‘fs^Â\d©l,barr
meI.qt ou fro tt o ir s font venu« ènfui t edes. étrilv -
lès des anciëns> pour ce qui re g a rd ^ fe fa g e^
car la forme. & la matiere_en, fent toutes d i f férentes.
Ils fönt quarrez 6c; fervent à. net-
t^y er te corps d e toutes le a faletez. quipoux«-
roient.s’y être, arrêtées », comme.les - étrilles,
fer voient, a gratter.. Mais comme ils ne., font
que d’une grade é toffe>,ils fen t bien plus, corn-"
modes & plusaîfez a manier que n’croient ce,&.
. inft.ru-
E ÿri £ n Y e t e l S yjr*i e l Oÿê. iS 3
fnftrumenits.de m é ta l, qui a voient une poi^
gn é e v 6c qur étoient faits i peu prds^comnie
nos couteaux À taille r te«s arbres. La liberté
q u ’avoaenrles'-ftomains a Tégdrd dès étrilles*
les’ Turcs l ’ont auffi à l ’égard de »leurs frot-
*oir&*«,’eft-à-*dire*. que chacun peut avoir le
dien,3 & le faire: porter ain Bain: pour s’en fer*.
?V.irluife.ul , comme ce Crifpims dont Perfe dit,
f Puer9 Jlrigiles Grïfpiniad.balnea def&-9
niais comme les Turesinefont pasfdiff culte de
manger & d e boire ;enfemble;-.en .même yaif»
deau , non plus que de por ter les habits d’une
perfonne morte de lape ffe.ÿ auffin’ enffontdls
p as de fe fà ire fro tte r du même fac q u i a fervi
■ à un autre , pourvu feulement qu’on :1e:paffe
une fois ou deux dans Te au , comme on le fa it
ftoû jours*’ i;
La néceffi.té que la Loy de M ahomet .a im*
pofée à fes Seibàteur.s de fe laver fi fou v e n t , a
donné lieu à placeurs perfonnes d e .fa ire bâ^-
?tir dans leurs.maifons ou appartement deftiné
"W cet u fa g e , & d’y prendre le. Bain par euxv-
anemesi, oude fe îe faire donner par leurs Ef-
.c la v e s , fans qu’ils d y e n t befoin d’aller aux
Bains publies. État appartements fervent auffi
.aux hommes d’occahon pour retenir leurs
femmes à la m a ifon , d’ofeelles ne demanda-
N h ij roient