'*4<£ 3LVGTE". FV ütffcfr ÿ î
•Leipracfoes parentes de 1 ’Emperenr * • com^
me fes Tantes y les S oe u r s &. les Filles 3 tiennent
ficilè ~dë 'lavoir: au jüflê îé.
riômbié infini dTuffiàqtiés
qui fonrdeftinez au fearviee
t^qerFnaee gç.^%s/einT.
me?,j on ,nç dit r içn auffi 4e§
Muets & des Nains,"qui ler-
Veîit> duàéxeéuter lès Or-i
dr fes-deSa Hauteffe, ou à la.
div^tir j ôt quf Jfantl
rqn 40. ;eq tput,
une , âutfe IVémâfque de
quêlle manié irèoti éîevédes
Ichoglans-, & par iquelsde-
gj^az ,ik p§£yif^qent; aux*
p remieres Charges de l’Empire.
Ta Charge la plus importante
du Serrai!, & qui
donne le plus de crédit , efl:
celle du Gapi -A^^^jChef
des Eunuques ftlancé i il en
eR Je Sur-Iittendàn#,: après
lui vient le ChefdesJEunü-
ques Noirs ,qui a infpeétion
fm les. Appartemeùts des
femmes,&qui^fbr cequar*
fier une autlîOTité abfolue.
Les autres-Charges, qui approchent
lé plus laperffin-
ne du Grand! Seigneur;,
font oellés deSçlt£kat >-
©u Porte-Epée j «dé cbioadoer
xm Barre -.Manteau f.
dé Jtecbînbidr jiga'l è*éfl;
^ éeîid qm t-iénr ton Etrier;
quand il monte àcfaevaLDer
r^bm^m Aga-;3fsG’ç£t luf qu|î
“;po,rte‘ ^Ea^u ;4qnt; lç .Prince'
bmt^, dont il* fe^aVe^Dér
Tulbenïctr Aga, ou de celui-:
: qui accommode fon Tur—
han. p e ftemhujfar *Aga., ou.;
, de Maître de la Gardero-
De. De VheJnegptr ,Ji£d f où:
dè premier Maître - d’Ho*--
te l., tyaçht, ow;
dUn tendant t
* Tumakgi Bach, ou deqelui.
qui lui fait les L)n^es: ft)6;
Berbef Bachi yk>dde premier:
Barbier.De M fthds^chgi Ba~ -
ch,, ou
ral-DetTe/àe);^
.Secrétaires Les deqx Ghar--
ges de.Dogan Bach&u grand»
Eaneonniér,' & de Humtun-
gi Bach >rou d’Iptendant des-:
Bains j .font ^ffi.trés-*c^nd^-
dérablèsi II y-a. auffi neyfT
autrès Officiers -dontJtfénf^-
ploy elt très-confidérable > ;
on des noîiffle 4 H;^ | ^ ,
Lp font comme -les M aitrés:
des Requêtes duîSu ltan, 8c:
ce font eux qui lui gxefen-
T g r f T e f I "S r u r fi. * trc- \ 4?
%ent p a reillemen t le rang de P rin ce lles dans
de i Palms ,: & dans- d e . certaines ; ©cæ0jGdti s on
les donne en ma ria g e
principanx M in i-
itre s de la P o rte. (ia| 1
tent les Placets. Tou» ces
'Officiers s fi voqs exceptez
-les Eunuques,font tirez des
Ichoglans * aihü que le ttd ^
âdh ' Bach, ou grand Cham-
ibéllaii, l$t lesOentilsbom-
mes de la Ghambre qui lui
•font fournis. Et tous les,Pa-
-g es d elaJifcHambfé,'céuxdu
Trefor où font tous les'har-
nois St les houfTes, dont la:
^plupart font enriGliiiés- de
periess 8t de. pierr.es .'pré-,
ciéufes; ceux des Ecuries^
•&g. Il y a auffi plufièürs
Olaarges importantes dans
le Haram i laplus confidé-
rablé ed eélledu Kuprjiga,
qufceffile Chef-des Eunuquesy
Noir g'$ le Sur-Intendant
‘desEemmes. Get Officier a
Jous lui le VaLtdé Agaji 3 ou I
d’Eunuque de la Reine-Me- I
:^e.- Le ckat^adeler ^dgjt3. ou
'©étui- qui a en garde lesJEn- |
fans du ^Sultan. Le Va^na I
'/igaf t j qui prend foin du I
T r efor dè laReine-Mere. I .e I
dCilar’iAgkfi qui gardedefor- J
djetjle'Æcrèjs&femédiaux
T ij ; L o t i
! ©aments de cette PrincelTo.
[, Lé Buiiib. oda', & le ICiatù^
oda, Intendant delà grande
5t de là petite Chambré
des Sültaîièsï Lé Èaàh'&é-
pa Oglâni, ou leur principal
Portier. Enfin les deux
Imans ou Prêtres de la
Mofquéé, où' les Sultaiiés
, vont faire lèiiés1 Prier est
j Teb fontlesprincipaux Of-
ficiersdu Sèrrail, qui en ont
Lfo||s epx une infinTé^d’auf
tréà,^; P Auteur a eu raifon
de dire que Ce qui eft reîî»- ‘
fermé dans ce Palais fuffi-
roit à peupler une Ville a£
lez cofiEdérable.*
Les; Filles du Grand
Seigneur font ordinairement
fianseées à Page de
quatre ou cinq ans à quel-f
qj®e Bacha ou Béglierbey »
avec'beaucoup de pompe 8c
de magnificence, 8c dès ce
momentda celui à qui- elle
eft mariée , doit prendre
foin de fon éducation, lui
donner un Palais pour tenir
•fà Cour ■» .$c l ’entretenir d’n»