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moüfq†ts yide' dieux ^pièces «dp Canon , 6c dè
coûtes les'armes rtécelfaires. Les aùtrds Gary
.des, qui. font pofées en divers-endroits par
les ruës , font commande©-spai le*-Prince? Sai-
vedli $bÿ<gqui âpartienc v hereditaireùierit I4
garde du Conclave. Laporte de Lapartemeru
où £ejfait l’P le é tio h e ft fermée de quatre len-
turwsÿ de deux; deTq-ueLks WCle&ifoutrgary
diééisp^dxles Pié l atk s qui le tien ne ut hors du
C on c ia v e y ic celle -desfdeux autres font en*r
ir e les mains du Maître des; 'Çeremonies qui
:demeure'dedans;-:ol'x.‘; v r , f i . -*
: : Outre“ les’ .Çardinaùx il y a quelques autres
perfannèfs" qu i peuvent auffi demeurer< dans
l e Conclave", t p f f l è le^ a c tid a in avec ceux
quHl â fou??lui y deux Mâitrès dés Ceremo-
îiies^ un Gonfeffieur, iumSeerstairedu;Saune
C o lle g e , deux Méde cins, un Chirurgien, un
Aporie aire 3 tin iC>hàrpènt^fji»f'mn:'^^Ç0®'i
deux Barbiersà Et outfie.r#ebât$i#«'X>ix ydaifib
enicore- huit ou dix VadbtSi i tan t fpoursfw fen-
vihV de tous :ceux qui y font ren fe rm e z , que
pour nettoyer les chambres du C on c la v e ’,
porter; du bois.,Ifâé» Us -font payez aux dépens
de l-Bglife , ôc on prend bien garde
qu’aucun d’eux n’ ait été an fervice de quel-*.
: qu’un des Cardinaux.' . PI • #Wj Ig -É 3 $ •
- .Dèfesque ieljGpnclave eft une fois derme ;
on ne l ’ouvre plus , h ce n’eft pour ÿ laider
entrer
e N :E g. y v Y E y S y i 1 Efyn j^c. V5
^entrer les GardinauxEtrangers &ç pour en
faire for tir ceux qui font malades à La mort,
de sfvétat defquels i l faut que les-Médecins
donnent: une „atteftation fuf f i fantepour les
1 ai Ce r for tir,.
Le ferment que chaque CardinaLeft obligé
dedaire devant un Crucifix eib, conçu en ces
termes; jf Tejkn Ckéjhm Domimm qui me judicatu-
ms èfi y eligere quem ficundum Deum judico eligere de-
J?ere, (&jr qmdidem in acceffuproeftabo, C ’eft-à-dire*
*,'je; protefte devant N ôxre y Seigneur J efus-
„C h r if i: , qu i me doit j ugprun jo u r , que j ’é-
a l i t a i -„celui .-.que ifé ' dois -Mite de Ion Dieu ,
que je Iftifesai aufli quand il faudra ve~
à l'Jcçes \ (a) c ’eft ainfi qu’on appelle fe
ranger à la vqix d’qn autre,.
; * Torri, I, D Po ur
?r(d) Quand le nombre ïirf-
ihant ;des Suffrages ne fe
.trouveras au Scrutin,i on
fait* l’Accès l ’on compte
•les, voix de l’Accès avec
i celles de Scrutin.Mais avec
cette condition que la voix
de l’Accès’ foit differente
de celle du Scrutin ; c’eff à*
dire, que le Billet de l’Ac-
cès nomme un autre Cardi-
q^l que-odlui que l ’onaélû par Je Billet du Scrutin. J
C’eîl d’où vient le mot ]
td A ccès, comme qui di-J
roit , fe joindre à ceux qui
en ont élû un autre, & donner
fa voix à quelquefujet,
pour fupléer le nombre des
fuffragès qui lui manquent.
Les Billets, foit du Scrutin
, ou de l ’Accès, font cachetez
au pli cTenhaut, Fous
lequel eff le nom du Cardinal
élifant ; fçavoir F Ego...
Çardmalis ; & au pli d’en-
bas, louslequeleffune Sentence
, qüe chacun p rend à
fa volonté ; par exemple i
Spes mea De us. Au milieu