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Supérieurs n’y ont pas tant d’auto rité , St ifs,
ont fou veut bien-de la peine i fe faire obéir ^
fur-tout quand ils veulent impôfen quelques..-
Pénitences$-qui ne çonfiftent pourtant qu’à
faire quelques génuflexions extérieures, & à
obferver quelques jeûnes , n’ofanc pas,-, leur
impofer de plus rudes pe in e s3. de peur de les;
rebuter , & de les obliger à abandonner la v ie
Mon aftique avôç la Re ligdbù Chrétienne ; On.
n’en a que trop d’exeniplés , & iBn’yaprefque .
pas un endroit dans tout l’Empire Ottoman.:
qù l ’on ne’ trouvequeiqu'unde:oes ÈacbisrMu-^
bamed , Àdttjhtpbd it îvlw&xt CdTdbetcbc, (gfrct,
c ’e f t - à - d i r e , où il ù’ÿ ait plufieursMoines,.
Grecs Syriens j Arméniens &c autres. Prêtre^
& Moi ne sf qui o ht quitt é le fro cpour prend r &.
le Turbam Et ;;ce qu’il ; y $à* de plus^fâcheux %
c ’eft que qùand ces Apoftats font m a r ie z , &L
qu’ ils ont des enfants Chrétiens les enfants*
au- deftous. de quinzè ans font obligei* defui^
vre la Re ligion que leur Pere: èmbrafléU-niais;
s’ ils font plus â g e z , il leur eft permis. de demeurer,
s’ils veulent, dans leur R eligion & dei
v iv re avec le.ûrs M.erës :âc leurs'Sot'Urs^dqnslak
prPfeffionduChriûianiftne, Ainfivla-c^ainte
qu’ont les Supérieurs de l’Eglife d’Orient y de,
fe vo ir abandonmerde leurs EreresqiPur avoir
voulu leur être trop, feréres i a-tellement fa it
décheoir la d ifcipline, que toutes les Peniten-
1 N, E GV.P pr,; % i ,S Y R I E , & c ;
■ çes qu’on pidonne 3 tant daris le& Çlqît.res que
dans les E^lifes3, font, ou fort le g é ré s , pu libres
, a moins que l ’pti. ne trouve quelqu’un
q u i fei-t toutta-fadt :dp,çile 3 ôc qui.v.eüille s’af-
iujettii- de bon.eoeur a ce que la Difqipline a
ale plus rude. ;
- ! | M. Grelot dont j ’ a y, tiré toutesces particu-
la r ite z 3 ajoute une ay.antu.te qui arriva dans
Ja Syrie l-’an i <?79..dl y ,a auptês.de Damas un
fo r t beau Couvent de Religieufes.&; de Moi-
n e sy je nomme les Filles les premières 3 parce
neur de Vierge 3 fpus. le nom ÀZjEJJ’es. de
S.aid-naèdÿ. ceft-jd-dire3Nojre-DdtnedeSdid-mi^
fitué fur une Montagne,, au haut de laquel-
•le,eft le Cloî tre; des Religieufes 3 au pied eft
c e lu i des Moines, ils fo n t , tant les uns, que
.les autres , vêtus de noir;, & fiiiyent la régie
Antoine^.- Comjp-%$es &viv en t de la
lib e r de s charitez des, bonnes, âmes-, un
^eunei Frere qui eommençpjt A .s’ennuyer de
la folitude de ce lieu3fe mit en téjte d’aller tra-
y e rfe r toute laSyrie>3, fous pré-texte défaire a
1 ordinaire une quête pour ces pauvres Soeurs,
■ dÉt q u i le;ur,eft acqorde de tems en temspar le
E«atriarchp d Antioche dans toute l étenduë dp
f f J urifdiction mais comme il ne fa v o it pas
que le.CouyQnt de naiu. deypit.,demeure^
4 ans les bornes du Patriarçhat d’Antioche
R r ij dans