ï 3& V o y a g e à o L e v a n Hri|p$
Ion g -te ms , s’ils ne s’en é tp if iit pas retour?
riez en Ho lland e , ( a)
( a ) Il eft fâcheux que les
Voyageurs fuient obligez de
fuivre dans ce païs-là lés
Oàràvanes > qui étant com-
ipofèes de Marchand? >. que :
fa curiofité p’arrçte guéres
..en chemin ? ceux qui y yon|
pour reconnoître des pais
que PHiftoiré & la Fable
ont rendus fi célébrés ? fon,t
obligez de fuivre des routes i
xrë^dîfllçiies'& tr^inço'%
ihodésifans en retirer aucune
utilité. U'èft hors de dou?
te que fans ,cet inconvénient
nous jurions eu de !
jCôrhèillé le Ëruyn , vbÿà- j
”geur éxa<ft $c curieux, une j
‘defcriptiori plus détaillée r
d’un païs, dont la Geogra- I
phie eft fi utile à la çonnoijf- j
lance dé l’Hirtoîréàndiéh- J
)ne. Combien de chofes in- j
tprrefiantesrie' pour roit-bn 4
pas dire fur,les ruines de? j
‘Villes qui fe ^ÇUrPhtrent [
.C h a -
depuis Ephefe jufqu’à Mon-
taignat ouApamée, où fop.
s'embarque pour p after le
Bofphore. C’eft -rlà qu’é-,
toient TrajanopoltSj'Fergar
pie , ÂnÆap&e. >,la célébré
Troye j Dardanie j Arif?
Ibe, Abydos f Lâmpfàquè-y
Beucô tie; &: parmi les Fieu?
y es, le Méandre,lfCayftre»
le Pactole » le Çayque , le
Scamandrè , lé Simois, le
Grahiqué , lé Rhiridaque ,
fameux dans;les Poètes &ç
dans, les Hiftôriçpsi; Pour
ne point m’etendxe ici au-»
delà des bornes d’une fim-
pie note, ,je èonféillé à ceux
qui voudront avoir une
connoilfance plus.étendue
dé cette Cote de l’Afie Mi?
néure i de lire Céllarius , 6t
les Voyages dé Meilleurs
de To u rn efo rt, Spon , $ç
Weler. :
fcN E g y p t e ? S y r i e ; i z t
C H A P I T R £ I X .
Description âe Constantinople.
U g i qjj e la v i l le de C o n flan t in o p ie
I L j y lo it aflez c o n n u e , p a r le grand nombre
de relations qu’en ont donné plulieurs V o y a -
geurs^, jp c rois que le Public me fçaura q u e lque
gré du d é ta il qu.e je v a is lu i donner de
éCette fuperbe V i lle .
E lle .e ft h tuée en E u ro p e , a l ’e x trém ité de
la ÎTe?re-Cerme , qui s’ étend dans le Boiphore
- ^ r a c e , bc e fl b âtie fur fept M o n ta g n e s ,
de meme que R om e , où il s’en trouve pa reil
nombre,. Elle p a ro ît par - dehors comme un
m o n d e , & je ne crois pas que fous le C ie l on
puifTe trou v e r une plus belle fitu a tion . (a)
Tom. J . Ql Les
(a) Comme nôtre Voyageur
n’a pas fait difficulté
dansxe Chapitre de rapporter
» fur la foy des autres
Voyageurs, les chofes qu’il
p’a^pas eu occafion de voir;
je crois qu’il ell permis d’a-
jouter ici une defcription
Topographique qui donne
'üae idée plus complette de
cette célébré Ville. Tous
ceux qui ont vû Conftantinople
, font d’accord qu’il
efl dans la plus belle fttua-
tion qui foit au monde. Et
il ne faut pas s’étonner dp
la réponfe que fit l’Oracle à
fes anciens Fondateurs > en.
leur ordonnant de bâtir
leur Ville pis-à-yis des Ayen-
■ gfcsiim-t faifant comprendre
qu’ils dévoient la con-
Situation
de Conftau-
tia o p lc .