- V o m i g . i Ta u ^ L e .v a à* y J .
Des Turcs foüillant par. bazar d dans cet en*
d ro it , en trouvèrent quatre qui., a' ce qu oij.
dit , étoient fort belles, Un de nas Mar?
chands les acheta * &. pour avoir lapèrmilïioi*
de lies faire enlever p il fit un prêtent au .Ça-r
,dij ou juge du lieu/ ■ I nwj ‘4*
c; C e tte nouvelle étant venue aux oreilles dp
Monfieur deIGuilleragues qui é to it alors
Ambaifadeur de France à la Porte , il pria le
Marchand qui les avoit achetées de les lui
vouloir c éd e r , 1 vrai-femblablemènt dans le
deffein de s’en faire honneur , ,& de les en?
v o y e t au R o y fo n maîtreviMais le Marchand
les lui refufàleplus civilernênt q» llput.-
C A quelque-tems de-là trois de ces Statues
furent chargées fur un Vaiile.au François qui
partoit pour M arfeille. Il fu tp r iip a r lesCons
faires d ’A lger , qui. étoient alors dn guer?
re avec la France i l mais, leur Vaitfeau alla
çchoüer vers la Go te; de Ligourne, Les trois
Statues, furent retirées; de l’eM » & en fui te
en voy ées ;à Paris pàr. la Nation Françoife $ ôç
de Paris on les porta a Verfailles ou blies
font à prefent. La quatrième fut depuis env
o y é e par l e . Ç onvoy de Hollande de,
chargée à Âmfterdam > d ou elle ,a êt.ç enc.07.
re envoyée a R o u e p &c de-l.a pareillement a
V e r fa ille so ù .e lle s font à prefent toutes quatre
. Q p donna a Paris douze cents, é çu$; pour
fe tt§
i n m g r v t i ; S y r i e J: 8 f
«setterdernière , Sc l ’dn . ajouta y lorfque le
payement s’en fit , que fi le Marchand, avoit
pu livrer lès quatre enfemble, on.lui en au-
Jtoit afiiirément donné,du moinsîvingtmilie
écus~ 1
On trouve encore fouvent dans ce lieu de
fort belles Antiquite z fous terre.. En l ’année
t ^ j i . 1 ’ on dérco u v rit ;le ,T o mh e au de Marcus
Fabius Romain ôt .dedon.fids ,> les deux-; corps
y étoient encore l ’un auprès de l ’autre, avec
leurs cuirafi'es &. leurs habits de .guerre, Sc
fur la T om.be.il'y avoit.une- Infcription Qre.c^
q ue, dopt v n ic ile Jens> ,v ' $|\ ïtm p. | t f g j
Marcus Fabius:, f is de Marcus Fabius, de la Famille
Qalèna*, furnommé.funiusydgéde^jnn^ un.an*< 1
C e Tombeau efi à prefent tout auprès de
Æmyrne , dans le Jardin d Achmet A g a , où
f l fer,t a une Fontaine. Il paro.ît tel que le re~
prefente la taille-douce qu’on a jointe ici.
Mais ce qu’il y a de fâcheux, C*eit que quand
.«ces fortes d’Antiquite z tombant entre les
mains des T u r c s_, ils les gâtent d’abord, en
leu r ôtant la tê ;>t e , parce que leur Loy leur
défend d’avoir aucunes Images, .
I Lors que j p demeurois à Smyrne, j:’appert
■ $us aè m muraille une pierre où il y avoit
Torbé l . L .quel