p o f V o Y A G E A V L e V A ’-Nü* J
s’étant (rendu habile à donner.des.r.épon%
£ double Cens., à la maniéré des Oracles> .ii
;s’en, a cq u itta i! bien , qu’e.n peu de .te ms ia ter;
p u ta tio n d ’ ApoUqn Chalcedonien rendit .cette
y ille.c éi é b r.e par toute la X b r a ce t an t d Europe
.que d’A fie 9 dans la JBi thy.nie, dans la
Phrygie ;ôc dans tous les lieux .d a len to u r,
d ’où tout le monde acè-Quroit en fouleÀChal-
cedo;ine » pour eonfulter i Oracle iu r 1 é ta t
douteux de leurs affaires.
n o n plus que ie ‘s Eglîfes. des premiers Chrex
tiens n e fe voycnt plus a Ch aicedoine „> ,,o,n y,
y p it feule nient Aine petite p a rtie de celle de
S. Èjiphwie qui eft encore .debout, Lu peu de
Çrecs qu’il y a dans cette Ville y font le Service
Divin , & c’eft dans la mçmeXglife que
f ’eft tenn le quatrième Çoncile General, (à)
Pour ce .qui eft .des autres A.ntiquitez i on'
n ’y .en trouve prefqiie plus aucune ^ Æn.p.n
quelques Tombeaux rompus aç quelques jn fyriptions
I
(?) L’An de ‘Jefus-Chrift
451. ce fut-là que fut condamnée
THêrefie d’Ëuti-
ches î qui nioit les deux
Natures „en Jefus -Chrifl: 3.
prétendant que la Nature
Humaine avait été comme
.abforbéê par l’union hipol-r
Eatiqoei, Les Peres „de ce
Conoile.accordérent à cette
Ville le titre de Métropc^
litaine. * Comme iiôiis’ l’ap -
prenons de celui qui en a re?
ceüilli les A&es j ' & c’eft: ce
qui à porté Hierocles à mety'
tre Chalcedoine à la té te d?
celles de Bythinify
|M # G YPT E , S Y R I E / & C , i X O j
Criptions *avec un allez beau refte d’un Àqtie-
dup qüi eft fous terre*
« Le Port n ’eft plus fermé dé chaînés comme-
il l’étoitrautr efois, pour én défendre l’entréèj.
mais quoi qu’il foit ouvert à tout le. monde. ^
il n ’en eft pas pourtant plus fréquenté../ .
Enfin cette--iameipfe^Wll'e;à qui CbryfopoUr,
eu Scutari fervoit autrefois de> Port pour met-'
* tre fes'Vaiffe.aux à couvert & demagazinpour
garder fes provifions, n ’a rien ! canfervé de
fbn Antiquité queXôn nomvôt c e n ’eft à'pre-
fent qu’un niiférabie Village d’environ m ille
ou douze. d e
Mafures.«
Auflx cëtte' maliieureufe- Ville a-r’elîe été
fi foüvehttavagéeyqu’il ne fautpass’étonner.
de la v o ir dans un état fi pitoyable. Les Per-
fes, lès Gots y. les &arrazins: & les. Turc s ,lu i-
o n t fait fentir tpUn"a> tour de- funeft.es effets.-
dé leur cruauté >. So d ’ailleurs la trop grande
proximité de - Conftantinople a toujours été
nn grand obftacle à Ton agrandiffement.
.LeSiEmpôreurs d’Orient ; qui depuis Gon-
ftantin 1e- Grand ont toujours eu le Siégé de
leur Empire à Conftantinople ,.ne fongeoient
qu a agrandit cette. Ville,. m ême aux dépens-
de leurs voifins, aufli-bien que de leurs Ennemis;
L Empereur Vâlens, qui a été de ce nombre
y a fait lui feul plus de defordrç à Ghalcedoine^