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Refpeéc& » , Depuis qu.e là Couronne eft paftée dans
TÏtcfpôùr famille des Ottomans , elle .nen eft jamais
ia fam ille fortie. Aufti efl>çllé en fi. gr an de y éné rat ion
des Ottor chez les T u r c s , qu’ils n ’oferoient.même pen-
’,, ^ fer à mTB e1t tr'*e7 q. uelfq u un lur 1l e ÿT-pr oa ne *aü.prçjm-
dice de l’Héritier légitimé. Mais lîe e tte famille
venoit à manquer un jour faute d ?enfants
mâles , il fa u d ro it, à ce que j ’ay oiii
dire ?
^rçmité de Feutrée du Port,
du il èivtend lagrédiciaqoù
d’un Docteur de fa' L dy,
qui l’exlborte à la Propagation
du Mahdmetifmè & à ■
la deftru&ionde laReligion
Chrétienne >lé Sermonfmi,
le Monfti ,1e fait jurer fur.
l ’Alcoran , & lui fouha|îe j
la honte d’Ofman, dont il
luy ceint l’épéejpour la forme
deTon Couronnement.
Xe Sultan, s’en retourné en-
fuite par Mer, Scie Boftah-
gi-Bachi â l’honneur , daps
qette pccafion, de faire à ce
Prince un Pont de ton dos
.pour lefaire entrer dans la
^alliotte Impériîdé! k qui
pft extrêmement parée oe
jour-là , U dont la poupe
d l dorée & garnie de na-
Tcres de perlés , de miroirs j
de.criftal de roche, de turquoifes
& d’autres .pierfe-
;riês, & cou verte d’un pavillon
de'Viélduri relève en
Broderie d’or. Le Sultan va
dans cet équipage^vec tou-
. te fà fuite , â l’Arcenal où
lé. Capitari, Pacha lu» rend
cpmpte de là JVlarihe, luy
donne enfuite une fuperbe
; jéoïatipn, &:luyfaut prèfent
d’un poignard 'd’une“ ai-
; grette enrichis de diamants.
Le Grand'Seigneur va delà
? fe repofer dans .un Kiostç'i
j ;qui eft hors des f ardins,d’où
s il rentre dansleSèrraiL La
beauté <|es Revaux & de's
ficiers dès ^Galères A. St 4?
foule.jjanomhrabie dé peuple
qui eft fur le Port y rendent
cette ceremonie éga-
i lement çurteule & magna*
pfique,
E g y p t e , S y r i e j & c. 4 f t
mire, que la Couronne retournât au Ghamde;s
Tartàres.,
On ne vo it jamais ic y lesftijetspeclier con-
f £ é la fidelité qu’ ils'-doivent, â leur P rinceVni
fe:rendre Coupables d’aucune trahifon : je ne
Crojr pas même que quelques avares qu’ils
fo ien t y 1 argent ou quelque: autre avantage
•femblafeb y 1 e s y p ût:} a m a isp o rt e É| | ^ y j . : l
Les T urcs ne font pas moins a'ttadàez â leur
R e ligion qu’â leurs Princèÿf & s’il fe trouve
des exemples de quelques Turcs qui ayént
CmbrafTé.la Re ligion Chrétienne,' ris ne font
pas en. grand nombre 4- &) & il faut de tre-s^
gran^
que rien n’eft capable d’àf-
xê ter ; telle-.fut la révolte
;dres Janiffàirèâqift éleva Sultan
Achmet furie Trône à
là place de fon frère en
*7ofi
| C c ) Comme la Religion
desMahbmetans a pour fon-
dement-le culte du pfemier
être, & que Mahomet a eu
l’adtelS; d’allier avec ce
prinéqje une morale qui
làiiïéHiux fens beaucoup de
liberté , & qui flâte les pàf-
fîons les plus vives , étendant
même leurEmpire jùf- _
qüès dans l’autre vie, il ne
fmtpâs s’étonner s’il arrive
?m( a ) 1 La i crainte que les I
Turcs ont à prefent, que le I
fang Ottoman ne vienner à I
manquer, comme la chofe J
à penfé -arriver il y a quel- |
ques années, a fait changer [
la barbare coutume , que I
leurs Empereurs' avoient I
introdùièé , dlinmolér -à-l
leur fureté les Princes de |
leur fang j & ils fe.Bohje.n- I
tent à prèfent deîè^ltemf f
ou enfermez ou éloignez. " |
(b) S’il eft arrivé 6uaW-
bue fois des révolutions j
dans cet Empire > On doit j
les Regarder comme des I
Mouvements tumultueux I