frottes aux
env irons
d e sP y r am i.
-des.
64°,., V £) Y A G JE A ü - I l V:ANT ,
A lle z près de.ces Bâtiments d’éternelle dut
r c e , on trouve quelques g ro tte s qui ont audi
blâble machine quiétoit po-
fée fur le premier, 6c ainfi
de fuite jufqu’au fommet.
Diodore de Sicile croit que,
çorame on n’ayoit point
alors de machines pour élever
les pierresjon étoit obligé
de faire, avec de la terre
, des plantes -formes à la
hauteur dulieuoùLon vou-
lpit les placer, d’où on les
roüloit facilement. Mais,
fans parler de rimpolTibili-
té qu’il y àùrpit eu à élever
une Montagne aulîi haute,
que la Pyramide, il refteroit
encore quelques-uns dé cès
mohceaux.de terre ; ôc'il eft
fur qu’il ne relie autour dés
Pyramides aucun yefüge,ni.
de cette terre ni de .la taille
des pierres, qu’on avoit tirées
j'ôu des Carrières de la
Xhebaide,, pu de l’Arabie,
comme le prétend le même.
Auteur. Les Egyptiens pu-
blioient là-deflùs plufieurs
Egales?, prétendants qu’on
avoit élevé autour dé ces
édifices dés Montagnes de
fei 6c dé nitre , que l’eau
âvôit fondues dans la fuite.
iUine j «fans trop approfon-
\ : fe r v i
dir la chofe, s’étonne feulement
comment on avoit
pu porter le mortier dans
des endroits ii élevez ; il ait«
roit eu plus deraifon de s’étonner
de ce qu’on y avoit
guindé les pierres immen-
fes qui en forment la couï
yerture. Jediray comment
M. Greaves explique la chor
f e , après avoir fait remarquer
que les matériaux a-
voient fans doute été conduits
fur des radeaux par
le Nil jufqu’au - deffous de
Memphis, douon les avoit
amenez, fur des chariots ou
fur dès rouleaux , à l’endroit
où l ’on deyoit lès employer
, par un chemin pratiqué
dans lê Roc , dont
on péut même encore découvrir
quelqhës Jvëlfiges*>
-Oh avoit, dit Cet Auteur s
fait une large ôc fpatieufe
Tour de charpente ail milieu
du quârré de la bafe.de
la Pyramide, 8c cette Tour
s’élevoit à mefure que Fota-
vrageayançoit ; mais à date
la vérité I cet artifice :a autant
d’inconvenients que
ceux qu’ont imaginé lesAn-
ciens
E e . Y t f l V m Y -R J l'% £ ' :& c . « f i t f
fervi autrefois; à-enterrer les morts i comme
nojis j i ’eûmes pas.allez de tems pour Les aller
. çiens dont ce même Auteur-
fait la critique. Et quoy que
nous ' n’âÿons" aucun écrit
^df?'iidffe'‘âïè5cfcKfèfy^l^i^
ftoire des machines dont
les Egyptiens ^fe j fejrvirent
pour élever leurs Pyrami-
çértâîh
qu’un peuple fi ingénieux,
, dont il nous-relie tant de
Monuments , gui a .fyû tailler
j, condujre »■ 6c éleVer
. ces "glands bbéfifqûës., ces
Aiguilles immérifès, ‘là Go-
lomne de Pompée, 6c .tant
d’autrçs.^.apofiedé la.Stati-
querrîême dans untdegré de
,p'eÈfééiiôn que"hôûs na-
vons plus, ôc qu’il a fçû ,
/liile^moyen des.leviers,6c
des poulie s^faire des .ma-,
.chines-proprés à élevér cès
grandés îriaifes.' On peut j
fur ce principe , imaginer
une jnfinité pë; machines,
qui-, aptes ;tput.,ne'feront ;
. peut-être pas cèllès do ht les'
3|yptiènfe‘iJfe ferVoient- ;
ainfi, quoy que le P. Kirker
ait dit fur ce fujet plufieurs.
:-çhpfçs très-.curieufes 6c fort
vrâÿ «feînblables'f Je crois,
qu’il ëlï plus à propos de né
rien déterminer..
• U . T pm> A
v o i r ,
On ne doit pas être fur-
pris au relie fi on ne trouve
. plus rien autour dès
midës dé ce qui a! férl/i'à leut
conllrüdion ;Car out re que
Jes .pierres ayoient été taiU
l.ées loin de-là , ôc que lg
çfiàrpèn'té qui fefvoit poür
les machihè^fùt lans douté
.ènlèvéè', on doit fuppofer
.qu’qn^fiÇ fepyir à nettoyer
la place , les,, mêmes ou-»
vrièrs* qu’ôh àvoit ernplb-
■ yez' à ëîëver cès édificès. Je
ne dois pas publier de" dire
icy que Strabon remarque
qu’il avoit vû autour des Py-
ramidèà 'Hè^tas"de pièrreâ
ôc dèrecoupës, qü’il y avoit
de ces pètites’ pierres » qui
relTembioient à dps Lentilles
, d;autrès à*des grains
dorgej 6cqifondifditdans
le païs, que c’éfoientlesîre-
lles des provifions qui a-
voient fervi.à la nourriture
dès,ouvriers ,6c qufavqient
: été pétrifiez depuis ce tem*s-
là. Mais: M.eftfùrqü’à pre*
lent la place ëll fort nette »
,6c que le vent a enaporté on
couvert de fablè ces relies
dont parlé cet Hilloriçn,,
M m r à ig