Si G y O Y A GE' A Ü L E V A H
tit prefent y outre la dépenfe qu’on, a faiàe>
Cette maniéré de nous loger fut caufe que;
l’Aga j de qui nous avions demandé la pro-'
te é fio n , nous fit dire qu’il étoit fâcké de ce
que nous le mettions kors; d’état de nous rendre
fer yice^ & qu allant loger comme nous-T
faifions dans des maifons particulières ,-ilnef.
pqurroit pas nousv fecourir fi* l’on nous y fai-?
foit quelque infulte | qu’ainfi il nous prioit-
d’aller loger avec lui dans les C aravanlerasy
nous afTûrant que nous y ferions en* toute ;fûy
re té 3 &c que nous pourrions y repofer tout à
nôtre aife. Nous fîmes réponfe que nous
étions fort obligez à l’ Aga dé fa civilité 3
que nous étions très-difpofèz à profiter de fés>
avis^.u
Le fepticme jour 3 après avoir marché 0 m
long - tems 3 & avoir imprudemment perdu»
de vûë l ’Aga 8c fesjgehs qui étoient paie®
deyant n o u s , nhùs arriv âmes *ar un f bqist mk
nôtï& Adoucker ou Catterji 3 { c ’efl aink qu’o n
appelle-là des guides } qui étoit un Grec de;
Smyme d eme u r a d e rriè re , r. de nous laifffâi
pafler. Au bout de quelque - tems y comme
nous ne l’apperçevions point $ & »que nous*
c rai gn ion s de n o ü s é g a re r, nous ré-fol ûmes
de l’attendre 3 dans la'penfee qu’il pourroit
avoir été retardé par quelque accident. Mais»
quand nous vîmes qu’il ne paroilfoit point
nous
é ï*< Ê g y î? 1 1 y S Y n ï E y gr c. l i ?
to u s commençâmes â entrer dans quelque
foupç-on| & nous jugeâmes à propos que deux
d entre nous retournafTe-nt par où nous-étions
Venus y ôè j ’en fus un. Au bout d’environ une
defeendu de fon cheval fur lequel croient nos
bardes y dé qui mar c-koi t doueementdévan t;
Ce qui nous fit juger que-nous étions dans uri
lieu dangereux , que nôtre Condùae-ur' vou-
loit^©vker> en ne
C eft pourquoi nous lui commandâmes de re^
monter fur fon ckeval & de matcW devant
nous ^ ôê lorfque nous «eûmes rè-joint nosêkS
maradetf ÿ noqs4©ur dîmden q u é lte t nous
ne ferions pas mal de noustenir fur nos gar^
des tk. de prendre if0S4fihês«à4affiàin.'
Apres ^«noûkifâmqs ùn peÙ£$^nc$êkÿ
ayant .toujours nô tré-g u id o devant ndùff
nous
en d ro it é toi 1"y Giù n-o ûsk éti édntÿàmds^ünn
pë tireim aifon oui pour mieux diré
me|nt. dangereux f|‘M: fa-» feule vue irptb-irêüiiS
juffe terreurs C ’uftqlàénîêîfe qu«f#gfeknéntf.
Gr dm aire m entle s Yofëürsty&iln,^avoieqkë
cinq ou hx jours que quatorze perfonnés y
a v ô i e r t t é c é d é ï t o ÿ f i f e n C e f d p o ù H 5rS«{ué
nous