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g&tkuloenpezforlaÇhdlfcdv Gr^dfiejgneur^Çarrqff^
dont il fe fert dans lesnjoyages. Il fe ’déguife quelque?
fois four faire obferver un bon ordre. Service de fit
J/tblé. Audience qu'il donne aux, Ambafadeurs* De
la Personne ft) des P ils du Grand S eigneur. Son Sacre»
Refpeél ■ <& fidelité des Turcs four la Famdle^ des,
X)ttornans3 grc. r V %
C O mme, il ejft jufte qu’aprè^ayoir f-trai4
té des principales particularitez qui regardent
l’hiftoire des Turcs nous difions quel-
quechofe de leur PrinjÇe^c,’e à^celaque j ’ a.y,
deftiné ce CÎiapitrej: mais j e ne; rapporteray
que ce quelles autres voyjigçurs qnt oublié,
ou ce dont ils n’étoient pas bien informez . ,
Outraies divertiflementsdu Grand Seigneur
dans Ton Serrki.l, il prend encore/Tony ent- ce.*
Juy dp la Ch allé ,-t^nt celle. du fau co n que,
fcbaffegé-(,celle des Lévriers. Tous le?.ans, u,n.e fois, on
n^rate, q u i ' | e une ChalTe generale, &c pour cet effet
les ans, oar pn enfernieune etendue de p a isse cinq ou
le Grand £x journées dë cnëmin , dans laquelle oçt pr-
Seigpeur. donne à tous les habitants des"Vil|ages &'des
Bourgs de ferendïé de tous les côtéz , Tans en
excepter perfonne. Par ëe moyen ils refferÉ
N , E G Y P T E , S Y R I E 7 &C» ‘4 6 f
irent infenfibiement tout le g ibier, & lors qu’il
pit réduit dans un très-petit eTpace, l ’Empe-
-reur :fe met au milieu dans un endroit é le v é ,
aSc il prend piai/îr a le . voir affommer a coups
-de bâtons, ce q u in ’eft pas toujours fort ai£é >
principalement à l ’égard des Sangliers.
La ChalTe ordinaire, & qui Te fait preTque Chafle or-
-toutes les femaines, principalement pendant dmalre*
Ji’b y v e r , dure ordinairement depuis le matin
jufqu ’au foir. Le Prince, accompagné de Tes
V en eu r s , 8c de cinquante oufoixante Boftan-
g is ou Officiers des Jardins ., Tait courir des
Lièvres ,'desXenards des Loups, où iffb div
e rtit au vol du Faucon.
Lorfque le Grand Seigneur v a à la campa- , CarroiTes
g n e , Tes Carrelles, au lieu d églacés , ont des seigneur*
ialoufîes dont les,trous font fort Terrez, afin lorfqu’ii
^ u e celles'de Tes femmes qu’il mené avec lui voyaSe*.
puiflent avoir le pJ.aiiGr.de voir tout ce qui Te
pafle au-4eb o rs, fans pourtant qu’elles puif?
Lent être, vuès de perfonne., - U
Souvent il prend envie,au Grand Seigneur, ilfe aégui,
d’aller dçffuiTe dans les ruës,, afin de vo ir fi ce gfj 5r & va
:qu il aprdpnne s execute,bien, & au cas.qu m lues, pour
prouve le contraire , if fait fur le champ punir fâire ob&t-
.ceux qui font trouvez en faute , &pour ce t err.ordre,
fè t i l Té fait Luivre, mais a quelque diftauce
par cjeux qui doivent exécuter pes Cortès de
jfomnia nde nien t s.
fqm- I. n n