354 V o y a g e a u L e v a n t ;
Lfl cela- ils nhbm UitkiiBÊÈik$$0$r
permo t,puifqu!ilporte en termes exprès qu’ils;
peuvent rnangeTiôt boirei tamte la RuiLi jufi-
qu^à ce qu’on puifiediltinguër à m lumief ediii
|our un ftlbl^nc d^aveo un noir^ Mai^quand.;
le- Ramadan* approche de :£ai fin 3 e'eft alors-
que là licettCeqft plus grande ,.les;CafCez font
©ùverts toute la nuit l’on necvoit aulfi au^
tre ebo le-que des!c h auteur s deehanfons_r des,
joiièuts d-’inftruments § i des- jptatrs..xâfejMa.*
riônnettéiÿ & autres telàêèigens#p4von^ga.*»
guer quelqueipreee de p e tite monno^e à:dir-
Vertit; lesbâvêUrsP §d> U f
€ e
firent d’ëfpffide Mahomet;;
puifque fans chercher. jÉ
mortifier la jên&aUté. >.qui
eff le, véritable i<&» i ’i^pnquê
motif deTabftmehêé^ iTjofc1
fait qùe tenvérfer tforërëi
naturel, eu permettait, de
fpjdédornm âge r , pendant ;
tputeJa npitA du jeûne du
joürV *
e f (% Jë fié /dois pas oublier
ieimne cérémonie/qiiâ sUfir
ferye- au Jyprrail^, d^ris Je
terps qé ce Jtaptadan. Dans,
une aés .CnâmDrës aé cé'ra-'
lâis i dh Tàverhièr , dans*
fo n J lift- du Sevrail, où l’on
garde le .Cachçt de Mahomet
, il y afuÀ,cbffi'ë0doti'-1
vert d’uh tapis de velburr
verd j dans- LéÉjùéfph eon*
; fe rve la Mïrf&dpéjEi p ré
du Prophète ;c ’efl; une robe;
à grandes manches de càr
enf--
vie.? Le Grand Seigheurr
Layant irréê lui -tmême dw
cpljxe * ta |^ife ajggp, re^e,^
& ïiÛjinetpnttdl6fifeà&^ 3’ii
CoeyrJdga, ^uï 'éfl: Le. CiseÇ
des Eunuques Blàncs & ldr
Su crïnrehdanfi .dp jS^jtr^îL
rÇet Q flk içA it, apporfier^
par le Chef du trefor oç par
lèè'plfe vieüX” Pagès uhe*
-grahde éuvette dorade-ta
capacité d’un dêmi fiknd >
& dont le dehors, eft garni
fdt? ^^â^metaltdeSi'“
Après qu’on l?a- rem?*1
i Nf Eg y p t e , S y r / e > i& fâ 355
Ge jeune eft fi étroitement enjoint aux
lioinétans^ que:oeux qui. ne peuvent Jacquit-f
ter de .cette baufie dévotion dans,1e tems prefi^
plie d’eau , on y trempe
cetteur.obe , & apres qu’on
la retirée ft bien preÎTép,,.
on verfj^cette eau dans des
bouteilles" de çrifiàl , ' fur
lefqüellés on aplique le Cachet
de Sa Hauteffe; cm lâif-
ieenfuke-fecfief la robejüf-
qu’au vingtième- jour du
jtamâdariy St le Grand S*ei-
;gneur vient la refernrêi lui-
même. Le lendemain de
cettçqérémq.nie, quieflje
3 c. de. leur grand j etune, le
■ Grand Seigneur envoyé aux
principales- Sultanes V aux
jGrands de Gouftantmople
aux plus conlidérables
Bachas de l'Empire*, une de
ces bouteilles pleine d’eau,
avec une Eriïpreinte du Cachet
de Mahomet-, ce qui
cft ; regardé . comme, une
grande faveur.. Mais* ç’efl:
une faveur qui .coûté cher,
puifque peux qui la. reçoivent
, font obligez d’en-
r voyer à Sa Hautelfe des présents.
confidérabiqs , * fans
compter ce qh’ils donnent
% ceux qui apportent de fa
Y y ij % c r it j
part cette marque de fâ
bienveillance. Lé Capi^^a
q jâ pefmillion ;1de Jnultir
plier cette eau , eny en.mêlant
d’Sutrfe1 a ndèfuïe1 qu’il
en retire, êc cela feulement
pendant trois jours > quiçft
le 17. du jqûne >
on Croit que cèttè ëaqn’au-
rok'pitîS’lâ même ^erfù. Lé
Cap'i-iAgà reçoit auffi beau-
oeupîde ptlfdofl fe çejux. k
qui; il enyoyerdé cçttç, eap.
Ceux qui ont eulebonhèur
d’eh 'reçev;dlf la boivent
avec beaucoup de dévotion,
aprçs y ayoir jette .lq petit
papier. où çft 1’En;prein tç
du .Caehét fanis avoir oféllè
déplier , & iL avalent le
tout enfemble. Et comme
ceux qui n’ont reçu cette
eau■ luftrale que .du .Çapj-
*Agd y n’ont point' l’Empreinte
dû Cachet, ils font
écrire par l’Iman quelque
mot de dévotion ou quelques
paroles de l’Alço-
ran, & boivent le tout enfemble.'