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d’un- coup. Leur marcher êft très - l e n t , 8c
leur grandeur -telle q u e lle eft reprefentée
dans la figu re , où l ’on p u t voir auffi la la n gue
Petite bête
eui mange
lej fouris.
8c le-s petits oeufs *a y e c quelques changements
que j ’y ay remarquez^ tour cela a ete
dejfTinc d’après nature fur l’un.de mes.Caméléons
^ dons je donne aulïila h.gure ,8c que ie
garde encore. • t
V II y en a qui prétendent que le Caméléon a
toujours la gueule ouv erte , mais je n’ayre^
marqué cela que fort rarement, 8c prefque j a-
mais » linon lorfque je le portois dans un endroit
où il pût prendre l ’air à fon aife., Alors
il ouvroit fa gueule le plus qu’il pou v o i t , ôe
i l m on tro it, par les divers mouvements, 8c
par les changements continuels qui lui anri-t
v o ien t , le plaifir qu’il y p renoit. Les yeux de
ce petit animal font ronds, noirs St fort per;
tits4 & ce qu’i l y a.de plus remarquable ,vc elt
q u ’ils.en tournent un d’.un côté , 8c 1 autre d un
autre, de for te qu’ils peuvent en mcme-t;ems
-tegarder en haut 8c en .bas.
J.e trouvay aulli le moyen d’avoir unepetir
te b ê te , qniprend les fouris 8c qui ^es mange;
e lle étoit de là grofieur d’une belette , d’un
jaune tirant fur lé gris, avec des taches noir
t e s , comme on peut le voir par la Figure. J y
prenois d’autant plus de plaifir , que cette pe,-
tite bête .eh fort rare , 8c je la garday longr
tems en vie,.
E N E G y P T E ,:S Y R IB ; &?é, J2, r
Je pourrais encore parler ic y de plufieurs
-^u tr es fo r tesd ’ a ni m a u xex trao r d in ai re s; mais
eomme ils font devenus, communs par les fréquents
voyages des H ollandois dans ce p a ïs ,
j e n'e n diray r j en ic y . J’ajo ûtefeuleme n tdans
la ligure quelques vers de terre allez curieux
-£c qui étoient tachetez de-yerd 8c de gris.
<Un jour que je me promenois fûr le,bord
d e la. M e r , on me montra un jeune homme,
qui encore qu’il ne fçût pas un mot de Hol-
1 an dois , fe difolt pourtant de Hollande , 8c
vouloit pafTer pour tel. II n’étoit arrivé que
de c e jô u r - là , :8c il avoit été long-tems Efcla-
ye .chez les Tu r c s é n f u i t e de. quoy il avoir,
^obtenu fa lib e r té , avec une at.teflationde fon
P atron, de fes bons Sc fidèles fe r vices. ; Il y
avoir alors quelques Vaideaux Hollandois qui
«étoient tout prêts de partir. Il y airêtoit te llement
fes y çu x , qu’ifé to it aifé de remarquer
le grand dehr qu’il avo it de retournerdans fa
Patrie,, j e l ’abordaÿ ,8c lui parlaÿpour favoir
ce qui en pouvoit être. Je lui demanday s’il
étoit Hollandois, il répondit qu’o ü y , en langue
Turque.; Là-defius je lui dis qu’il parlât
donc Hollandois avec moy , il répondit dans
la même Langue , qu’il ne pouvoit -, qu’à l ’â-,
ge de neuf ans i l étoit tombé dans l ’efçlava-
g e , nommant le Vaifleau dans lequel il étoit
fors qu’il fn tp r is , 8c où il étoit Garde de la.
$ .Xm> ‘Y v y. charni
e r s de terre.
’Rencontre.
Surprenante
d’un Ef-
tlave qui a-
yoit oublié
fa langue
maternelle