1 x 8 8 V ô Y A G E -£ A Ü i E V: A N iT P
dAugufte j q uileur ôtaxette préçieufe l'iber^
*é qu’ilss avofon* aequifo durant la guérre do
Mithridatewî mais? ce P rince la leur rendit erv
Cy.zieeniens^.ôc en- confidération du Temple
^qu’ils b â tir e n tù f o n honneur. Ik A aboient -
oommen ce il y avait Aon g-te m s,, mais l’édfo '
Aisft&n. ay antcéitiÂ%fôiTomp.ti.p^!daftË4^iri0.UfT"
blés qui ils. fo. reprirent
dans laëAuite de A achevèrent heureufomenr
dans;*éeifeei£'&on,j6frèku>re^ Ge;4fut clanst cettu
jncme Ville que'l ’Empereur Sévère fit mpu-r
ritÇ # fo lîu lu s Nige|>,qfii après l ’être reVolr.
.te contre lufos^toi t fot fofoanspt f^s -dç'
y a y p it pris les armes. De.tous les:ayantages
que* çette V foe-a* éus:,antrefoisfo iAneAuirev
lté aujourd’huy que la beauté, d é fo fituatiom.
Elfodfi.à prefent. jointe, à f la-te rre^ par une
cipecp de petit: Ifthme qul j ’y elt formé-des
ruïfieid%ees dem£ grands BontsfqiAony.ayoié
bâtis lu t la Merpour . paiTer plu? commod.éf
ment &• fans danger^ de là Vfoeà.la Terre*-
ferme , d’pù elle n ’eft; élpignée que de la potr
tée. de deux? traits d’arbâlçftreu Çet ïfihme a
envirom une dern-jUlieuë de large *&• dé char
que côté à-dire , à l’Orient & a 1 Qç.^
cident fo l y %unfort beau PortquAeJl aiqourr
d’huÿ abandonné., auflbbien que la Ville., où
Aon .ne remarque pl us-rien, à quoi l’on puiile
. . reeon^
E g| E~ G Y P t E S $Y;R I È l 100; »1 g?
Teconnofore l’ é-tat florf/fant où elle a efoau-
;tre£o.i;s^- fi' ce n’eft auxJuïne? effroyables de
fo^foperbes?bâtimçnt$ qu’on y y o i t entafio^
les unes furîAeSi.uutres,. ( a}
Entre oes pitoy abfos reièes de Aon ancienne
.grandeur.,;on v o it,. fur une agréable Colline*,
n n très-bel Amphithéâtre dé figure ovale>
où-.il pouy'Mt- te n k plus de douze milles honu*
nies. De deffus cet A m p h i t l f o â t r e b i e n
que .dusiefte de la Colline , où .Aon trouve
-encore tout.ee qui ré fie deg-jp^yzique, on vb k
les deux Çfolphes quiformoient les deux Ports
plus
Aé pied >:;||ufe' :queèqù^;Afo^ageûfoïqu#Aa cur’
riofité y fattireî pour voir cés-précieux refies
de l’Antiquité.. Il n ’y a que fos hiboux-qui y
Jaflent leur- demeure V & çe-lied, oùla. grand?
^quantité de monde qui Ahabitcdt^ & le,tracas
de
" fo) À cettê deferiptibn de
Cyzique, ancienne ville de
:1a. Myfie »Jïtüée lqr la Côte
Orientale de la Propontide,,
-du 42. degré de latitude , |e ■
dois ajouter ipi qùe Sfrabon
.nous apprend-,l. ia. que für
.de Mont' Dindyme,.qui étok
.prçsfie-cette Ville, il y avoit -
.un Teipple bâti par les A rr
„gonautes en l’honneur de j
Cybelh Èe Scoliafie d’A-1
polïoniüs de Rhodes -, fur le-
- premier Livre de ce Poète,
dit: la :riiême chofè. Je ne
fais cette remarque au re,-
fte ,q u e pouravertir le le c -
teur de né pas confondre
cette .Montaghe ‘avèc une
auttè de même nom d%i|sla
Phrigie , &• qui étqit .confa-
çrée auffi àlam êmeDéeffei
j quipprtoit pourcelale nom;
j .de Dindymene*.