&gà V 50y ‘A g e au 'Le v a n t -/
Précaution -fagement:4 ' mette. maxime 3 yu il faut éviter lef
contre coups dans les lieux ou ils frappent. f^ans ç|ftte oc?
mal. £.anon,: pour fe précautionn©r du mieux qu’il
leur eft poilible | preique tous -les Marchands*
tant Angioisi,. que. Français & Mollandois f©
retirent:, fait- dans quelque Bourg du yoilîn
nage où la pefte ie fa it le moins ie n t ir , foie
dans;Jeurs; propres maifons-, où ils s’pnfer-
ment; bien faqsfouvrir à perfonne,.ôc fànsdùif*
fer entrer: qui que ce d o it , jufqu’a :oe qu’ils
entendent dire que le mal; eft palféd* Qn leur
apporte de dehors tout ce qui leur eft,necef*
f a i r e iô t on le met dans une co rb e ille , qu’ils
defeendent par la fenêtre avec une corde , &
qu,’ils ont 1© foin de retiire?A Avant, que dç
s’e n fe r v ir> ils le lavent dans l ’eau, ou le met-r
tent à la fumée:, félon que .la ebofe ée peut
fouffr ir. Pour adoucir ces difficultez, &pa£*
fer Je tems le plus agréablement qu’il leùr eft
poilible , çomme ils né fauroient gu ère s. fon-?
gerià aut.remhofe , le négoce sellant abfolu-»
ment pendant ce tems-riâ, plusieurs familles1,
fe joignen t ordinairementenfemble, ôc^’en-.
ferment de la maniéré que nous ayons dit...
Defcription || Po ur v e&i r jâi p te fent à l a de fc r ip t i on de l a
4eSmyrne. v q je de Smyrne, ceux du.païs difent qu’eta
le a; été bâtie par T an ta le , & que depuis elle
fut appeüée; Smyrne , du nom d’une des*
Ani^zobes, qui .étant venues en Afie |1 fe
jrendpr
t n Egyktï 7 S y Ki t y &c. 73
Rendirent Maîtrelfes de cette- V ille . L on g-
tems après elle fut touteruïnée par quelques
tremblements de terre , niais ù .caufe de la
commodité du P o r t , Marc-Antoine la rebât
it plus près de la mer.ifa|
t C e tte V i l i e , que -les Turcs appellent au-
jourd’huy. Ifm yr 9. fie glorifie d’avoir donné
nailfancè au Poète Homère, & elle a été autrefois
une de ces fept Eglifes d’A fie , don t il
.eft parlé dan s l’Apoe al y p fe .de S. Jean .
'Elle ,eft raifonnablement. g ran d e , .& bâtie
fur la croupe d’une Montagne ën tirant vers
le Nordljcomme il paroît par la reprefentalio
n qtr’on en a mifesàçi,
ï -On y .voit encore plulieurs ruines de l ’an;*
iCienne: V ille , & principalement fur la Mon-
Tm . 1/ 1 ||-# ï : : m % 1 i k . mm\
{a) IfAuteur devoîtajou-
<ter qu3Alexandre le Grand"
rebâtir. Ce Conquérant
avoit trpp de .vénération
pour la mémoire d’Ho|né-
f e , poqr ,laifler fans fpien-
:|eur le liep de la naiflance
Ùe ce grand Poète. Mais,
i l n3eut pas le tems d*execU-'
-ter un fi loiiable delfein :
après fa mort Antigbnus &
'Lyfîmâcfiü^ y fiïeht travaille
r avec application , &.
| Smyrne fut bâtj.e a vingt
{ fiades dix lieu oïï eftë' ecoitf
J anciennement i e ’eftce que
nous aprenons dè Strabon.
Au refie, quand j ’ay dit que
Smyrne étoit le Lieu. de la
naifianced’tîomérë, jè n ’ ay
pas prétendu'decider cette
qüeftioia qui a partagé les
" Sçavâns" de tous les tems *
puifqu’il y.avoit fept Villes
qm fe glprifioient de lyl
avoir donné le j out/