Maïïbfi du
Grand 5^i-
gneur.
rj5Mf V o y a g e a u L e v a n t ;
comme je m’en fuis fait inftruire,elle doit être?
de la même façon que celle que j ’ay marquée
à Alexandrie.
Plusieurs morceaux de pierres „ qu’on voie
encore ic y en divers endroits (entr’autres une?
groife pierre quart,ée , qui peut être a fervi de
pied-d’eftal à quelque colomne ) ont donné
lieu a quelques-uns de croire qu’il y a eu ic ÿ
une, v ille , .(a) .On dit que c ’efl: dans. ce. champ
que Sultan Selim fe tin ta v e e fo n armée , quand
il donna la Bataille à Sultan Kajed-bey dernier
R o y des Mamelucs.
s A mon retour j ’allay voir une belle maifotf
du Grand Seigneur, dans laquelle demeurent
deux A g as -, dont l’un eft n o ir , 8c l’antre fore
bafanné. Ils avoient fervi tous deux pendant
plufîeurs années dans le Se rrai!,ou ils étoient;
employez à la garde des femmes du Grand Seifce.
If à Joixante pieds dé*'
hauteur hors de terre ; fa
largeur d’en bas eft de cinq
pieds neuf pouces. & il eft
tout rempli de figures Hié-
rpglifiques ; & l ’Auteur a
ratfon de lé comparer, à
l ’Aiguille de pléopârre
qu’on voit dans Alexan- j
drie.
Çd) Les Coptes du païs j
nommoient cette . ville j
gneurJ
Tfiüsfet où Tènam ? mafe on
peut affûter, avec beaucoup
de vray - femblance , que
c’étoit i’ancienne-Babylone
qüe tous les Géographes placent
dans cet endroit qui
n’eft. pas éloigné de Memphis
, fur le bord orientai
du Canal du Nil, qu’on ap-
pelloit Bubaftique, & dont
l’eau tomboit dans ,1a Mes
près de Pélufe..