3-2,8 V o y a g e au L e v a n t ;
leur pain fans levain comme une chofe impure.
(4)
(a) Les Chrétiens Grecs
conviennent V aVetbeüx de*
l’Eglife Latine de la pre- \
fence réelle de.Jefus-Chiûft
dans le Myfferede l ’Eucha-
rifbie ; fit ilsr econnoiffent,
lès Uns fit ^Is^ktitres , -lai '
Tvansfubftantiation.Onfait f
que les preuves d,e ce fait
fopt rappqrtpes, fort au
long, ,6c d^üné maniéré très-^
authentique , dans ;la Per- '
pétuité dela Foy. Et la maniéré
de confacrerou avpc
du pain lev® , comme le
pratiqué l’Eglife Grecque,
ou-avec du pain ïans levain,
eft une cérémonie qui n’a
rien d’eflèntiei, j ' ce Lqnt
deux ufages.que differentes',
traditions ~ ont Jeqnfer.vë
dans ces déuxEglifes. ïene
fay au itefte: frie s Prêtres
Grçcs optâutant d’hqrreur,
comme le pretend l’Au-
- f eut dii Sacrifice de la'Mef-,
fe'célébré félon lé rit
tin ^ôc je croirois aifément
que, c ’jeft une exagération,
puîfque nous avons vu fou-
vent fa Paris ■ rare PrêtreS
L*recs célébrer le Sacrifice
<3 uoifur.
nds !AuteîsLfanspren-,
drelésprécautiôhsdoAt1 il
eft parlé dans" ce Chapitre!
Il y a peu de. items même
qu’un Abbé du Mont ^tbo.s
étant venu; fi jParis, jdifoit;
tous îés jours là Mèffe dans
différentes'E^ifesi On fait’
que le Schifme des Grecs;
confifte principalement en;
ce qu’ils nerecorinoiflent
pas l’authortté du S: Siège £,
1 Sc on ne nie pasquë 'cetteféparatipn
n’ait porté quefr
ques-uns de leqrs Préjats A
(Jns excès qui|iè,foht point
du tout T elptitde leur Eglii;
fe. .Ceuxquivoudronts^in r:
ftruire plus particulierer.,
ment de’ rE^iÇé(Greç,qqe+
' de fès Céréjnon\es > ficfâ-
-voir les Points èn 'qüdl elle
différé dé l’Êglifé "Latihe ■ y
pourront confuiter• le Li-,
, yr e de l’état prefent dp çet-
1 te'EgJIfe f êeiuLquC Wait®
des MiiSîons qUe ies Latins y
ont envoy ées en differents .
rems Sc ’plufieur(Sj put re-s
.cuivrages ; qui ont été corn-n
pbfëfc furcefte m.àtiérë.JC£
i taui 'eft • dè Vray 1 è’ëfi
* '
e N; E g y p .tè , î;Sy r i e , r & c .r 3 z y
Quoi q u fis a yen tun t r e srg rand nom br e de
ï e t e s !à:l’honneur de toutes fortes de Saints v
sfcëtte Egiife, autrefois fi célébré
par’ les Doéteurs ■ &
par les Martyrs , fi connuë
dansi’ApqcalypfeficdansleS
ppîtjrpaqe.S.^auij gqt.aîor-,
ifiétânt de Saints Sc tantdë"
deffenfeurs de -la Foy ÿ gémit
âujourd’huÿ fous ’la tyrannie
des Empereurs Mah
hometans fie desBachaSqiii
gouVetnefft i^u^roviiïçds1
où elle ëft -répanduë^, ou
ceux qui.en font prpfeflion
reçoivent tous lés jours de
nouvelles avanies , fie font
également éxpbfe2 k la fii-
I f eu-r fie, à l ’aÿa&ce dé cés
Gouverneurs, ce^qui oblige
fou vent ceuxqui la gouvernent
à des1 irrégülaritéz que
lés plusj fâgej çdridarnnènty
Maisfmâigré ledétéglement
qui régne parmi quelques
Ç^rét^r^i dé, ce ..BJt f qa
-peut encore" admîrèr dans
un grand nombre la charité
, l’àbftinence, la mortification
fie les. autres Vertus
Chrétiennes. A cçlaprès
ifeiir SbhUmê ïï*e» pas enco-J
ïe fi redoutable aux Millionnaires
que l ’ignorance^
m f m l
L comme ra\|èmafqué: l’Àfr-
r i eur^dë Fétàt:de§ Mifiions
de Grcce prefenté au Clergé
de France. Leur ignor
rançe .efl fi grande , dit-il,
Qüela plupârt nerèconnoif-
fent point d’autre différence
entre leur Eglife ôc la nôr
tre, que celle; qufils remar-
uent.àl’exterieurVc,efi-à:
îrhy dans les jeû&ës [» 8c
dàns les Cérémonies qu’ils
obfervent , .fie que. nous
nobfervons pas : ils ne fâ-
vent ce qu’ils doivent croire,
ni ce t|ue noiis Croyons;
toùjours prêts à tomber
dans-les erreurs qu’on peut
leur in%irer.Leprs ^rçtres,
bien loin de les Tnfiruire^
ont béfôift eux-nièmés d’être
infirüïtSjffic leur Patriar-
<heim Longe qu’à fe maintenir
dans la dignité., qui
"eff .tous les jours èxpoféé à
de nouvelles éneherèl. Les
Evêques des leur côté ne
font occupez qu’à amaffeç
iés quoiyivre,plufi.eürsniê-
’meis éfànts côntraints de
prendre quelque métié|
pour fubfifter.
T t