e n E g y p t e ;f S y r i e , c. 519
l ’eau monte dans les Balances iïx pieds plus
liant que ne font les Arcades*. .
La montagne des environs n’eft prefque
iqu’.une roche mêlée de quelque peu de terre
-qui n’eft prefque remplie que d’arbrifleaux.
Dans le fo n d , qui feroit propre à être cultivé,
on vo it peu d’h e rb a ge s , parce que ce qui y
-croit, eft continuellement emporté par les Galères
qui y abordent -} ce qui eft caufe que les
habitants du lieu ne veulent pas fe donner la
pe in e de. cu ltiv er cette Terre.
Le 1 au matin, comme le Soleil fe le v p it ,
-nous aperçûmes un Vaifleau qui fembloit
prendre fa routé vers le Por t, mais quand il
fut auprès , il déploya le Pavillon A n g lo is ,
te tournant au Sud-Oüeft il alla en louvoyant
.vers le Golphe de Smyrne.
Ce jour-là il y eut un Renégat qui fe fit Ma-
hpnietan , ce qui fut.caufe que les Turcs donnèrent
de grandes marques de joye. Ils le fixent
monter fur uncheval | ôç le promenèrent
ainfi par toutes les rues de la v ille a enfeignés
-déploy ées au fan des Tambours & des Haut-
hois. Tous les Tufics, qui l’aecompagnoient,
-avoient lefabre l i a main & le fuû'l fur l ’épau-
f e , dont ils faifoient feu de cems en tems,.ôc
Nettoient de grands cris de jo y e ■> a caufe -du
«nouveau Profelyte qu’ils avoient fait,
v Comme le vent ne nous devehoit point fa-
Tom. /. X x x vora-
Ceremo -
nies qui
s’obfervcnt
à là r éception
d’un ,
R enégat.