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Cette V ille efl: fitùée à quarante-deux de4;
g re z de Latitude Septentrionale, aux en vi*
rons d’un Promontoire qui forme deux bon«
Ports , dont celui qui- efl: du côté du Nord-Elt
ëft de plus gfand & le plus fu r , & c ’eft aufli le
féul dont on fe fert ; mais comme on n’ a aucun
foin de nettoyer cés-Ports, & que les Turcs-
les laiflént infenflblement remplit 'des décombres
& des ruines des vieux bâtinients qui
font Tur le r iv a g e , il n’y a plus que de médio-f
êres VarfléauX x comme les Barques, les Mdr-.
fillancs 3 iëS Sàiqttes dés Turcsv & autres fenibla^
blés q u iy puiflént entrer y au lieu que du teins*
de l’Empereur Severë,y & encore long-tems;
après lui , on y pouvoir retirer toute une Flotte
& y trouver un bon fond pour les plus gros?
,Vai fléaux*
La figure de ce Port efl: prefque ronde , ô£
ne re Semble pas mal à: un fer a ch e v a i \ la v u e
en*
JW. Spon découvrit le" nom
de cet Empereur dans une
Infeription qu’il trouva
dans lés murailles de cette
Ville , qui Ont été rebâ-v
fies de plufieurs matériaux
qu’on y a mêlez eonfufé-
ment. Il y trouva auffi le
nom de Perinthe f ainfi cët
habile Antiquaire conclut Ç
avec beaücotip de raifbn- il
mnr • fté faut point aller
chercherailleurs l’ancienne.
Perinthe. Les Géographes
anciens, & les Médailles
de cette Ville*, fur Ief-
quelleson trouve Uhe* Galère
au revers, prouvent que:
Perinthe étoit une V ille M a-
ritirîîëi ce qui convient âufil
àHérâcléé*
E N ' E G Y P T É , $ ,Y R I 1 J ~&Ç. \\ i
tfenefl agréable i mais celle dedap^rtie dnPto-
niontoire, qui efl: a g au ch e , ,eft encor,eplus
belle* i
: L ’on dé couvre,, de -1 4 IftSi deux Ports d'Hera-r
dee-3 entre lefqueLs e fl la V i lle . Qn vpit.âufll
la Mer de Marmara qui efl: au-devant. Les'
belles Campagnes , qui . l ’en v iro n n en t, en
jren detit en c ore 1 a iî t ua tâpn p l|i$ .a v t âge ufç,
* - C ’étoit - là fans douce qu’ étoit pe fuperbe
jdmphiihéatred’Heraclée9 qui paflojt chez les A n c
ien s pour »ne des Sept Merve:ille$:du Mon-
-de. (-4$ On en vo it encore quelques beaux re-
fie s , & é u t r ’autresdesCavés pleines d ’un^eâ»
fort fraîche &c fort c la ire , qui fervent à pre-r
fentde/cî ternes* D e ce s Caves pu Baflins, qui
dont aflurément remplis d’ eau v i v e t, puis
çqu elles font dans un lieu trop élevé pour n’ê-
Are que des citernes -, on tiroit l ’eau en haut
fpar le moyen de plufieurs t u y a u x & on la
fConduifpit dans tous, les endroits de l ’Amphith
é â t r e , où l ’on en a voit befoin.
D d ij Ce
(<*) Strabdîi allure quecet
Amphithéâtre étoit d’une
deülepierre > ce quiveutdi-
;Te,fans doute, qu’il a voit été
..t-ailiqdans la carrière qui
s’étoit trouvée là. M. Bau-
drand a tort, malgré cela,
de dire dans fou Dictionnaire
Geog. à l ’Article de la
ville de Perinthe, qu’il n’y
a rien ên cela de merveilleux:
jpuifque pet ouvrage
demandoit un terns, très-
çonfidérable -& bçaucoup
d’adrefle.