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fort mal fa i t e s ôc.tout ufées, Quoi qu’il en-
fait y le Le«Sfceur fera bien-aile d’apprendre 04.
que diverfes perfonnes en ont lû. J
Près d e -là , &• autour de cette Roche , oii
en v o i t plufieurs autres petites^ que bien des
gens croyent ayoirvété les Jjles Qyanéesou Symtr
plegades , dont les Anciens racontent tant de
F ah le s * qu’ils difent qui nageoient fur"
l ’eau y... de, for te qu’ elles ' <è to ie n r t an tôt - dans ?
u n n n d ro it, & t antôt dans l ’autre. :(%);I
Quand .on .va vers cette Roche d’où la M er
, {pjiroît/
( a ) , Apollonius , Valé-
ifusj Flaccus, Ovide,6c les ■
autres Poètes, ajoutent que.
Neptune fixa ces Rochers > *
lorique le Vaifféau des Arr
gonautes y^paflà. Apollodd--
re , 1. iï dit.que Phinëe en--
feigna aux Argonautes de
quelle maniéré Ms dévoient
le gçuverne tijlqrfqu’ils £e*
roient arrivez auprès accès.
Rochers ; il leur dit que leu
vent venant à les pouffer
ils fe ehoqiioient 6£ s’ep--
tre-heurtoient de maniéré L
qu’ils fermoient le paffage
de la Mer f i l ajoutait qu’il
fortôit de la Mer eü cet endroit
des .nuâges .8c des
b.roüillaras fi épais, qu’il n’é-
foit paspoffible aui Oyfeaux
même d’y yôler>v enfin: il
leur confeilla, quand ils fe- *
roient arrivez près delà, d@t-
lâcher un Pigeon, 8c s’ils le.-
vhyoient piffer outre,qu’ils.
pçuyoient pourfuivre leur?
navigation, & que fi le Pigeon
revenoit à euît, ilsdê-^
voient s’én -retourner / • Les :
Argonautes, .dit le même"
Ali teu r ,fumren tïe cori feiL
de Phinéë., 6c la Colombe-
ayant pafré*.heureufement * y
fans- autre .mal. que d’avoir "
eu-quelques plumes de la4
queue-enlevées par lé ehote’
de ces'RôCherS, ils fë re- •
commandèrent àjuhon, 6c:;
pafférent au-delà payant eus
feulëmëàt 1 apouppë de leur '
Nayite un peu froiffée. De*-
- eh Î G T m ' ; S y r i e , t?c. \ ÿ f
toarôît toute noire autour' de l’horifôn , on
i ai fife les Bourgs & Villages fuivants fur la
g auch e, fç avoir du côté de Galata.
Tophana, FoudoucblLy Dolmakaffia, Bifiktafli, Or-
takjvi » Curucejme, ArnoudFi'vly Bebekbajjia , Efki- '
;$>ïjfàr,Qu Cdftel-ruecchio; Au-Aefîousdece dernier r
;il y a un fort jo li Bourg, fourni de toutes for-
-tes de vivres. Tous les Vailfeaux qui vont à
la Mer Noire font obligez de montrer à ceC hâ -
fteau leur Téfcare, C’eft-à-dire, leur Acquit de
la Doüane de Conftantinople. Bartholiman 3
Tçgnaf^ fenikjvi 3 Tberapin Bojonkjere , ùarejyet,
Mavrèmo!e font encore des V illages qu’o n ,
rencontre fu i'l a même route.
Z ij Mar
î|>uis ce jour-laies Symple-
gades, dont la deftinée étoit
«de devenir immobiles après
. cette avanturé , furent fixées
parie Dieu de la Mer.
.Strabpn , 1.7. ôcPline, I.4.
rapportent l’originede cet-
, te Fable a là fituation de çèff
Rochers,qui étant fortprès
,1’un de l’autre,, ferrxbloient
fe i rapprocher k mefure
^qu’on s’en éloignoit, J5c les
Vaiffeauxqui y entroiéntà-
iorsfembloient comme èn-
gloutis ; d’ailleurs la Mer fé
‘trouvant fort refferrée en
•;cpt endroit,, ?l.e paffage en *
\ êtoit fort dangereux, fur-
tout dans un tems où là nà-
; vigation n’étoit guéres per-
: fèdionnëe. Le Roy.de By-
thinie, qui en ëtoit averti,
dQnnaià-qeffus fes a,vis.aux
Argonautes qui l’avoient
délivré de la perfécution
des Harpies, 6c ils y firent
paffer d’abord cette.Colom-
bédontparle ApollodÔre,6c
que l’Auteur de l’Exp. HifL
dès Fables a cru être là Felouque
ou quelque Barqiie
•qui aliat|connoîtrëlepàffa'-
ge, 6c qui par fa legerété fut
compàréêà une 'Colombe/