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niaîfon où-jé faifois'qùelque proviiîon de vin’
fe remplit tellement de ces femmes Grecques»
que j ’eus beaucoup de peine à. en lortir , à cau~
fe.4 &4&ibule. (à) l A
( a ) L’Ilïe de Cos * dont
parle iey‘ nôtre Auteur , efl:
trop fameulë dans- d'antiquité
j pour ne pas àjqûtpr
icy quelque choie ii içs,remarqués.
Pline ,1. ƒ. dit que *
Cette Ifle,qüiâ environ-cent
milles; pas de circuit., m’efl: 1
éloignée d’Halicârnaflè^qui.
étoit fur la Cote d’Afie,que
de i j . milles, 8c qu’elle a
ponté piufieurs hqms, ën-
tr^utres ceux de Merope ou
Meropis , 8c de Nymphée.
NobihJJimo in eo finit Cos, ab
Hdlicarnaffo quindecim M. P,
difians o circmtu centum : ut
ptures exijjnmant Merope tyo?
cata , Cea ut Stapfylus ; Meropis
ut Dtohyfeus.,, de in Nymphéa.
S»a Capitale s appeïïdit
anciennement Aftipalée, fi -
nous en croyons Strabon 3
& elle p rît dans fa.fuite le
nom de Flûe ; ce fut Alcibiade
, fi nous en croyons
Thucidide, qui Fâ fit envi- •
ronner .de murailles. Cette -
V ille , félon .Homere, qui
étoit très-peuplée , avoit
donné la naüfance au fanieux^
Éuripile, epiinu dans
Fliliade & dans; FEneïde.
Sans parler icy.d’Hypocra-
■ te $c d Apeflès, comn jei’a
remarqué nôtre Voyageur,
deux chofes rendirent Fille
de Cos très-célebre j la pre mière
fut le Temple d’Ef-
culape , bâti dans le Faux-
Jbourg de la Ville & auque.l
■on yenolt eh foule pour y
offrir -des -prêfënts & des fcjr
crifices. La fécondé étoient
ces beaux ouvrages de foye
qui s’y fabriquoient,.8c do n t1
tant d’Auteurs ont parlé. Je
citeray icy feulement Prqs- !
(perce- & Tibulle.- Voicy
çomme en parlé le premier
f i . E leg .u .
Et tenues Co,â vèfiè,M,oveip
•y ” jiryts. • j t.
Indue me Cois, eè'c.
Le fécond d it,/. 2. Eleg.é.
Ilia gérât vejles tenues ,
fiminaCoa.
Tejcuit y aura tus difpofuit que
... jjêàfi -
Enfin, pour terminer cette
remarque , jé ,dois dire
q u e, félon Apollodôre, lé
EN" E G YP T~E i S Y R I f , & C . 54 f
; Â l’oppofite de cette y ill e., de me me qu’à
Coté, il y a un païs de- montagnes aflCez Iprtgf
appelle Pmonny } dont le paCage Te il| fort
agréable.
• A une heure aprè-s-midy, nous remîmes a la
Voile avec un vent de N o rd , ayant toujours-
la montagne à côté de nous , jufqu’à trois-
heures.! 11
-lia nuit du premier de Mars., environ une
heure , nous arrivâmes à là célébré v ille de'
R-hodeS y où nous fumes contraints de demeurer
, par6e que-leivpnt.nous étoit contraire,
èC par ce moyen j ’èus o ccafîon, contre mon
a tten te , de fatisfaire ma.curîofîté en vifîtant
cette fameufe Place. A quoy je commçnçay
à m’appliquer le lendemain matin.
A
Géant Polybote,fuyant Neptune
qui le pourfuivoit, fe
retira dans l’Ille de Los *
mais le Piçu delaMetayant
arraché une partie de Fille,
la précipita darisla Mer.-j;&
c ’eft de la chute -de cette
partie de TMe de Ços?à que:
fut formée celle de Nyfire,
qui n’en elt paséloignéev Le
même Auteur - rapporté,
qu’Hercules revenant du
Siège de T ro y e , & voulant
aborder à cette Ifle, lès habitants
fe mirent en état de
T om.I.
1 empecher > mais ce Héros
ayant tué leur Roy Eüripile
fils de Neptune v y entra &
la fàcca'geale'rage où Fa-
pVoit mis'üne bleirüre qu’il
1 avoit reçûë dans l’alfaut, de 2 la main de Chalcodon , le
I porta même à immoler.aux
Pièïi^j 8c peut-être à'Éfcu-
lape, les femmes de cette
Ifle ; &r c’efl fans doute ce
: qui a fait dire à Ovide qu’elles
-avoient été métampr-
phoflès éri Vaciiési'' 2
Arrivée &
Rhodes , 8c
•defeription
de la Ville
& de fille.
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