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de pied ,.ô$ ils tite iitp o u r lg^r: paye depuis
quinze J ^ s jui^u’à quarante par jour ^ félon
qu’ils ont été plus ou moins au fe rv ic ed u
Grand Seigneur. Ils font, partagez enplulîeurs
Régiments , dont chacun a fon Enfeigne de
difFecente,conteur > ^cjou Gapitaftne. qu ils
appellent Euhtc-Jgafi. Ceux-cy font proprement
des Cavaliers à la folde & qui par cqnn
' feqnent font aâiuellement endervieç>
Mais il y a encore une autre forte dé Spahis;
q u i ont > au lieu-de la paye ordinaire a un Ti-
mar 9 d’où -jauffi' ils font appeliez iXimar-Sgtkif
G ’eft eèmme qui diroit une Commanderie ,
dont ils tirent le re v en u , ôc qui leur eft or-
dinaisément affignée fur,te# Pâ$*ebnqqis. Ilÿ
font fous le Ssw^dÇ'hey uSefgneur du quartier
où eft leur Commanderie;, auJSrdemeUr
ten t-ils prdinairementjauprès de lui , de ils ne
font point obligez, d a lle r fe r v ir , que dors
qu’ils font extraordinairement mandez par te
Grand Se ignéur , auquel cas ils font obligez
de l’aller aider avec un certain nombre de Cav
a lie rs , qui eft plus ou moins grand , félon le
revenu de leur Timar* .
Moutafa- * Il y a encore entre les Turcs plufieqrs p^r-
rafcas. donnes d’authorité, qu’on peut compter aùfti
au nombre des gens gÉ guerre'; mais ils ne font
point obligez d’aller àda guerre I moins'que
l e Grand Seigneur, qui en eft le ch e f; y aille
luien.
Eg y y t e p!Syr r e M Épi
lüi-mêmeen.perfonne. Onles appelleAfo^r^H
fara^as pce'qui eft parmi les Turcs une d ignité -
dont il faut avoir été revêtu avant que d’avo
ir un Gouvernement.
Encore que le Grand Seigneur foit o blig e
de faire de grandes avances \(b)' pour l’entré-'
tien
( a) Cette divHion de la
Milice des- Turcs n’eft- pàs1
allez /ëxa&è ; puifque les
Troupes que le Grand Seigneur
entretient en Egypte;
cômpofènffept Corps diffè-
reiits.< Le premier eft tiré:
4e laMobleffe du Pais; c’eft-
à-dire des Beys & des Officiers
du Pavhaqaï en eft le
Chef. Plüfîéurs perfonnes,
même rîèfies & puiffantës,'
y prèhpent parti pour faire
leur cour au Gouverneur.
Le fécond eft celui des fà-
nijfaïres, qm. eft compofé,
dans ce Royaume feul, de
plus de 12060. hommes j &
c ’éft un Kaia qui les commande
r & qui eft éM par
fef; fMiffakes mêmes V ordf
nairernent pour' un an. Le
Gt krtd Seigneur lüi-mêmé
n’a pas le pouvoir de faire
mourir un dé çës*JaniffâL
resyfans-' le cohfëntement
de Cet Officièr. Létroifiériié eft le Corps des Up/>ilii- ]
fantëFÎê- ■ Les Spahis ou Cavaliers,
composent le; qua-
triémej les Bachaous le cinquième
; les deux derniers*
font trop peu confidérables*
'pour en faire mention:,
pui'fqu’ils ne font au plus
que trois ou quatre cents:
dans chaque Corps;. '
| -*fpfripComme.M;leBruyiV
ne fait pas difficulté d’a-
*vouërqü’il a emprunté plu-
; fiëurs ebofes des autres Vo-
" yageurs fur ce quiregârde-
dêfcript&in de Conftarïti-
nople &des Etats du Grand
Seigneur, il eft jufte que le
- public trouve plufieurs par-
ticularkez au fu jet dé la Mi-
s lice des Turcs qui on t été?
oubliées par l’Auteur?. :
le
Grând;Seignèur tirétôüs les-
Officiers dë'fes Trôupesi II
\ fëut fàvpir d’abordi que dans
[ fTmp'ifè < Ottoman tous l'es
i
fu j e tsde-Sa EPautelfê fëdtfés
j Ëfëlàyés n’f rrëîSa^