Départ de
Roupie,
Çapouë.
y o % a . g e '• A: u , Cq&sft&B&T fi
Ç H A P I T R Ç I I I , ,
ployage de Rome a Naples, & de-la a Pou^Rot,,
- (frotte dè VYrgdèi1 GYotü delle C^il, l$ i autres
jfMiÿuitê% <jui Je: trouvât '(fcnf'tâtyudmers- /$,
“ Retour d Rome, 0 rç,
j \ P r, e’ § que j ’eus d e m>euréaRo mep ràs
f ~ \ dç deux: ans Ôc d emi, je pris la rçfolu-.
tipjpt de. rn’dn^Jler à
enfüijte a jLigourne p m’é î ant mis e n c hemi n
en bonne „Compagnie j, le 2-4.,, d’Avril; lÀyy*
J ’arrivai le z8 ; à Çapouë , d?où j ’a lla i àSain-?
te; Avarie de .Capoujë, qui en eft a unq bonne
U®ttë j» dans: le deflein d’y voir quelques An-?
tiquitez i j ’y en trouvai en effe t, çe qui me
fit refondre dqim’.y arrçter quelques joursi4
à mon retpur de Naples,
Capouë eft aujourd’hui une Place-toute ouve
rte. Elle fut autrefois une V ille fort /célèbre
» Le Poëte Horace ën parle fou v çn r,
ôç ce fut-là qu’Hannibal ayant paffé l’hyver
avec toute fon Armée j but,d.ans des rafles
d’or , des excellents vins de Falerme* La R i vière
de Volturno^ fi célébré dans les écrits
des Anciens, paffe tout auprès. Il y a auffl dans
ce lieu-là plufieurs anciens bâtiméns qui mét.
rirent bien-d’être vûs.
; - - En
Averfe»
- Jgg| B m Y 4 Æ « Â É É i y - 3 i
3 Èn paffantpar. Ave rfe je remarquai qu’il
s’ÿ fait une grande quantité, de fromages de
Buffles » J ’y trouvai aufii un bel Hôpital* À
Le &£>. j e .yins à\N aples^ V il le fi agréable*
qu’ i 1 faut a voue r que e’eft avec ration .que
les ltaliens l ’appellent vulgairement lejardin
de Rome ; elle a d’un côté la M e r, & de 1,’au?*
tirer, le s plus belles ôç. les plus fertiles Campa*
gnes: que l ’on puiffe vo ir ; On y trouve tout
en abondance, ^p a r ticu liè rement des vins
trç s>:déiicat s;, entre*1 e fq uelsjyexceIl eb c e 1 ui
qu’on appelle 1 a Larme de N aples, nom qu’il
porte.à jufte titre puifquè fon gout déli*
pieux chatouille >fi agréablement la langue
St -le palais.,: qu il fait ^efedtivement. couler
les larmes des,yeux à plufieurs de ceux qui en
boivent;
i* Aprês .qtie j eus Vifité les principales cu-
rioiltez deiia V ille de Maples ^ don t i l eft inutile
ide ifairpria deikriptibn;^ apVls iquer tant
é e V o y ageurs' en on t p arlé;, je me rendis i â
Pouzzol , petite V ille qui en eft environ à
huit milles*, En faifantreê: chemin , ion p a ß
fe premièrement par laiC ro tte de V irgile i
qui n!eft pas loin de jçetre V ille . Cette Grot*
te a près d’un quart de ldeuë de lo n g , & au
tnilieu elle eft toutràéffait obifdurr^ eeCqui
oblige ceux qui y paffent de .demander de
rems en tems à ceux qu’ils rencontrent -, de
quel
Arrivée à
Naplesk;
'■ Voyage dè
Naples à
Pouzzol*
Grotte dè
Virgile*