^57# r V o T. A g e .a xj. . Le v a n t ; '
Tout ce que le païs produit ic y aux environs
y v ien t en abondance, & on peut l ’avoir à bon
marche , particulièrement le p o ilfon , dont à.
peine trouve-t-on à-fe deftaire.: mais au contraire
ce qu’on, y apporte de dehors y eft extrêmement
cher, & iu f- to u t lesvins qui,y font
$qus amenez, de Cypre.. Il en eft de même du
b o is , des raiïins ,.& de;jftufîems autres ckofe$>
Pour ceq ui regarde la v ille de Damiette les
rues en- font fort falés , & les bâtiments fort
iimples : mais elle eft au refte très.-bien peuplée,
&: unedexprincipales villes de toute r L -
g yp te . Les Arabes la/nôrnmentDawiar. Un curieux.
qui vo y ag e n’y rencontre rien de confi-
d érable, que quelques Mofquées avec de belles
Tours. On vo it hors de la v ille des ruines
forthaute s d’une Tour qui a fer.vi autrefois-
de Phare pour les vaifleaux , & aftez proche
du meme endroit encore une Tour ronde; &1
e’eft-là'tout'ce que p’ay trouvé d’ Antiquitetfi
Le N il a fon epurs tout auprès de la ’v i l l e , ôc
s’étend vers le Caire. Le principal trafic de
D am ie tté e ft celui du R iz , qui croît au x enn
virons eTt- grande abondance & qu’on tranf*
porter dans toute la Turquie ; on y trafique
auflà du C a fte , des toiles & de fri a fie, & plu-,
là durs belles étoffes qu’on y fait. La v ille eft
gouvernée par un A g a , qui y eft envoyé par
le B alfa du Caire.
Pendant