Eglife ? a-
triârchaie
«les Grecs, k
*20 V O/Y A G E A U . L e V A N T '
jours aux heures de laiPriere i;ou qui du moins
ne lesn b fe ry ent dans leur pa rticu lie r, ôc il
n’y a rien qui les-en puifTe empêcher;.
Quand j e me trouvois..en vo y ag e avec.eux,.
je les voy ois -tous le s jo urs lorfque l’heure de
la Priere approchoit, arrêter leurs chevaux,
& faire leurs Prières en pleine campagne ,
cherchant toujours un .endroit où il y eût de
l ’eau , afin de s’.y pouvoir laver auparavant.
Lis portent pour cet effet toujours avec eux
un petit pot de cuivre étamé.
La maniéré dont ils, font leurs Prières a
quelque choie de furprenant. Ils font plu-
iieurs geites 5c mouvements extraordinaires
des mains, des bras, de'la, tê te ;, 5c de tout
le corps > . cependant ilsi font toûjjours à ge?-
noux , ils baifemt plufienrs fois la terre ., 5c
fo tiennent au relie toujours la face tournée
du côté du Midy , pour la raifom que nous
venons de dire..
Après avenir parlé des Medquéesi, qui font
lès EgMfes des T u r c s , i l faiït aulïi queinous
difions quelqueehofe de TEglifo Patrijarehar
le; des jGreps, appellée -S> Nicolas. On y Voit
un morceau de la eolomne 9 nu Jefus-(|hrifb
fto it attaché lorfqu’il fut fo u e t té ., E lle ie il
d’un brun,couleur de fer. L e sÇ d e c s difent
que le jou r d uY en d red y-^iuftellejfuë natu*
xcllem.ent^ Qn y vo it aufli trois cercueils ou
Cpffrpg
ï # E g y p t e ; S r r i e ; f t i f c t y f
«affres-de fef-, dans l’un defqubls font les os
de la mere des fept jeunes hommes qui fu-
rent martyrifez par L’ordre d’A.ntiochuSypar-
ee qu-’ils ne vou forent. pas embrafler U Relm
ï ion Payenne. Les Grecs l’ont en vénération ;
fous le nom. de Mb Maccahée. Les deux art-
très renferment les os d’une certaine Reine«,
qu on dit qui.airiejghA;{à':Conftantiiioplé;>>,r 5c
ceux de S. Théodofe , d’autres^ difent dè Sr<v
Veneranda qur fouffrit le martyre à Smyrne..
Il ys a plus de fox. cents aaas qu?on les y çon>-
forv^.v è I ; • ; f ; | 4 h 11 ‘ : t < ..,, f> n . J f i k J \ *, ‘ * ^ -
h cettedeforiptioii dèsfËgLfës 8c des Mofo
queesr.de Gonftantinople, je vais joihdtéjçelr
le du Serrai!, pour parler en fuite du gouver-
L e P al ai s du Grand S e ig ^ ü r , qu’on nom-
y ° ll,sSeîra.il 5 °u la P o r te , a à peu près la
hgure d un triangle 1 deux des cotez duquel
Ion t li tue z for le bord de la M e r, 5c lé troi-
ficme. regarde la Ville ., i f e f t entour^cfune
haute m uraille flanquée de plufoeurs Tours 5c
Baitions>, ou font continuellement garde un
dinaire les.plus chétifs des Enfans de Tribut
qu on .employer i c ek ^an fS ^ len qu’a d’au-
^ês tels emplois; 11 eft bâti, non^foulemenr
^ans endroit ou 1 on dit qu’a été'autrefois
Byzance* mais on croit aufli que fon encein«-
&
S e r r iilt