Eartïcufa-
ïite z touchant
les
JaéëMt-
€6%. V o r A g e a ü L e: v a n r *
fent continuellement dans un grand balïïn £
d’où elle coule dans T Aqueduc a. cinq ou fix
p as pair le moye n d’une goutie te 3) M
elle eft aiüâ' GQnduke dans le, Château. L ’A -
quediié he v a pourtant-pas- Juiques-lâ maisv
feüiemeht ju£(pi à Carajfott, ou rencontrant la.
terré de niveau > il répand Ton eau dans une
folié fbusf terrey qui la conduit j ufqtfes dan s f’ ér
eurié. du Rafla ,. ôù elle fe décharge: dans un
baffin * d?où l’on en puife autant qu'on eu-a
affaire. L’ouvrage que je viens de décrire eit
un hâtirnéntéMtaérdinairenaènc long/xïpuir-
que chaque Arcade a quatorze pieds & demi
de la r g e , & chaque pile qui les fépare les unes,
dè&autrés, elfpour le; moins deh.ukpieds.Les.
Turcs- &: lés1 A rabes font: un conte au fujet
de Cet Aqueduc. Ils difent qu’uncertarn Seigneur
j extrêmement riche Sc puiilant ,. ayant
dêpenfé tout fon bien â le b â tir , & ne pou^
v ant plus tirer du pûblic de quo.y T ache ve r *.
VàvMade Vaddrèffe# d un de- leurs;S aints* pour
lu i demander de quelle maniéré il pourroit
amener â la perfection lo u v ra g e qu/il avoir
commencé ^ ôc que le Saint Voy ant le zele.de
ce bon Mahomet a n , lui montra un fort grand
trefor ,. par le moyen duquel l ’Aqueduc lu t
achevé'.
J’aÿ déj à dit que pavois Ièüé quelques ânes
pour aller â Matarea. Ce font les Arabes ou les
/ * : ' ' A Mores.
E G Y E T lE g S Y jR ’I £ % &C. ‘
Mores qui le s louent > ils vont toujours avec
eux }T® ' cdnfinëTe? âhfmLüx font liatùrelle-
ment fortpareffeux, ils lespicquent fans ceffe
fur la croupe, ôc pour cet effet ils ont toujours
avec èux un bâton qui a une pointe.de fer au
bout. Outre ce fervice qu’ils vous rendent, on
en reçoit encore un autre., c ’e ftq u ’en chemin
fa i fa n t , fi vous êtes d’humeur â fumer une
pipe de tabac , ils vods en fourniffent. Eeurs
pipes font de rofeaü ôc fort longues || au bout
il y a un petit bafïïnet de terre qu’on peut
ôter & remettre quand on yeut.