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qÛ^f ç&t£ ils dôt^ejit fe t angerpdub ne point
V-entre-heurter.
jGrotfccm- Au fortirdelà-on-rencontrela petite Grotr
poifonnée. j e ,q u ’on appelle Grotte delle;Çani. L ’aide a
eft fi empouonney que quand, on y met un
cMen , il meurt auffi-tôt, J’eus la curiofite
d.Jen lai^e £iprenye £ur deux- chiens ..différé
ns je trouvai que qUand l ’nnd^oesianir.
maux fe tenoit £ur les pieds.,; lecyenin de la
Grottç ne lui faifoit point de- m a l, mais que
, .quand on ïe> je tto it à te ri^w e e -y io le jice^ il
. perdait en peu de.tems.toutes les farçesyapres
un grand tremblement & de grande efforts,
êc il feroit affûrément mottlun moment après,
fi lonmeE ent retire , Ôc fi l ’o q n a l iè â t jè t t l
dans l’eau d’ un lac qui eft toutanprèsy l l s’en
.trouva mieux auf f i -tôtmais ,en fôrte pour*
tant que Ja.-JEetè lui tourûoit encore %M quai
mar choit nomme feroit un iiomme tout-a*
fait- yyre . Ge lac eft de même nature que la
Grotte , W d’eaudhout en plufrears|Ëndroits
par la grande chaleur du Souffre. La eu d o fi-
té; me pprta à : rechercher m l quelle hauteur
l ’exalaifon de la Qrotte IfetiMhytttyl •^einl^ahll*
famtïatête, je trouvai qu’ëlle né raontoir qu a
un pied, au-deffus de la terre.
M o n t r e j De nçtte Groite on ya m la Montagne? de
sfoyffre. sSouffrei, quiqette en deux diffqreiïtsendroiCts
.une fort gtoffe fumée , mais dans qu/Mi
*yoye
E N ' E G Y P T E ; S Y R I £ f i& C . 3 3
-yoye de -fê-u. A u milieu il y.a un grand trou
qui ne's’eft ouvert que depuis environ trois
ans.
Quand on -vient près de P o u z zo l, on vo it
ùn Amphithéâtîîe £ léàh ru ïti^ d u Teihplë
d ’Apollon, (aj Un peu plus loin eff la Grotte
dès Sibylles MW quandon veut y entrer , il nh
faut pas oublie# deffe pourvoir de flambeaux.
Jn treUv^i qu^ëilë^oit lon?gue d’un quart de
lieu ë ; au bout il y a une petite chambre, autour
de laquelle eft un banc de p iè tre , '8c au
milieu une efpecë de piéd-d’eft-aî.
A u for tir dé c/t antre*, dont V irg ile fait la
' Xw - A ' ' p i def-
. U) Virgile (du Liv.t 6* de
l’Eneide-j parte d’un Temple
d’Apollon, que Dédale
-avoit bâti en cétendroit, où
il aborda avant que d’arriver
en Sicile j ou il fut pbfr
gé dé fe retirer> pour éviter
la fureur dé M-inos, dont il
avôif encouru la difgrace y
-en favorisant la paflion de
Pafiphaé. Ce Pô ëfe dit que'
cet habile Archiieéte y-avoif
reprefenté l’hiltoire de -fés
malheurs.
RedditusMs primuin terris tlhiîhoib\
' u.i§acw*r'>*tlXïï
Rtmigium alarum, pôfuitque immanitt
T emplit.
In foribus lethum Androgeo : tumpen-
dtrepoenas .
Cetropidafujji (miferum) feptenaque- "
tanms
Corpara natorum,:ftatduBis [ortibus
ttrna, & c.
Ce Poëte ajoute que Dédale
y avoit voulu àufîî peindre
le malheur de l ’infortuné
Icare » niais que le-.pinceau
llù étoittornbé des mains»
: 'Tu quoique magnum
pdrtem opéré in tante ( finerét dolor )
Icare baberes.
Ris conatus erat cafus effingere i»
dur e : ,
Ris patrie ((fiftere tnanus3
Antiquités
•auprès de
Pouzzol.