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dé grandsqf atdins; dont le s fruits-doiïtr m>^0^
len ts , ent-r’autres le's melons, q u i,. felon lè
témoignage' de ceux qui ont.:vo ya g é ;eii:
O r ie n t , ne cedent point en bonté-* a ceux dé
Cachait en Perfe^ qui font eftime^par-defTus/
tous les autres^- *»*
Les Voyageurs^' qui fon t cürieux de vo ir
quantité de belles Inferiptiôns >p eu v en tikM
partie contenter leur en v ie dans cette 'VSiMe,-
car il n’ y a pas une ; ruë ni un Cimetièr e , bip
Lon n’en trouvequelques -morcea-ux, & que 1^;
quefois même d’entieres , tant en Grec qu’eâ.'
Latin..
Auiïi cette V ille a -t’elle toujours étécom*-
fidérable depuis q u e -Nicam ed e s R oy de B i^
th y nie l’a g r a n d i t 8 c-’lànomma de fon nonl<
au lieu qu’auparaVanr elle- .s’ appellent- 0 lbioe9‘>
du nom d’une Nymphe qu’on dit en avoir.j et-;
tê le s fondementsv f à}/
f Strabôn , t. i i . lie
nomme pas le Roy qui te-,
bâtit cette Ville, difant feulement
que C’étoit un Rqy
de Bithynie.i mais Stephanus
& T ze'tzes appellent c*d
Roy NicOmedéj ilétoit-fils
dé Zipoetes , pete de Zelas,
& grand-pere de Prufîas.
Tous les Auteurs convièn-
nent qcre cettè ViÛe é to it
la p&s ennÆdétable ^ i a Ga<
pitale de la Bithy nie j mais
ils ne font-pas tOusd’açfcord*
fur fon.ancien nom » quel-;
ques-uns difant qû’ellé srap-
pelioit”Oibia f ainfi que. le.
Goïphé de -cette partie du;
Bofphore où elle étoit fi-
tuée ; Ammian Marcellin ,.
% Ü. appelle cette Ville Af-r;
tacene, & d it que les Scÿ^-
E N IE g Y I T ^ -Y R I Ej.. T91
- Ce fut 4ci éw iîf
l)ten des £m.buches\, choifit fa retirait# f an-
■ près de Prufîas Roy de Bithynie mais cran-
gnant que ce.Prince ne fe liv rât centre les
mains des Romakiss qui l ’avoienfelf#-it demander
à Prufîas'par Titus-Quintius 9 cemaL
;heureux Général: fe fit mourir, à e# qu.e dif
^ t e ^ L f^ ' » par -le rn o y e n d ’un poifon qu’il
rayoit préparé ., Ôc qu’ il portoit toûjqit|s fur
lui. Plutarque j plufieurs autres Auteurs,
fîên parlent de même. Le S*. Grelot a f trlbuë a
*T ite - ld v e d’avoir dit qu’Anmbal y fut e.tuei-
fiéiy nous d’avions ainfi écrit, fur fa b on ne
fo y j mais, ayant depuis confuité cet ancien
‘A u teu r , dans Ip Lieu où il parle deda mort
d'Annibal y nous n ’.y avonslpoint trouvé cette
• particularité, i Elle fe trouve dans l ’Ar -
^ u n ^ n td u L iv r e iy . de T i t e -L iv e , qu’on at-*
B b ij tri b u.c
Açs^ënjéranf rendus màît
■ tr'és, râvbientpilléé W brû-
yêtqûè Nicomedel’are-
; bâtit enl'uite &c lui fit porter
fon nom. .JPaufâhias m
Eliacigeft du meme avis fur
l ’ancien nom de cette Vil-
> & Pline donne le même
nom d’Aflacene au Gplphe,
auprès duquel elle étoit.
Depuis que les Turcs s’en j
«font tendus maîtrès y elle 3 |
été pommée ou Ijmud* ou.
ifmgim 'di 8c cette partie du
Bofphore où elle eft ÿ k Bras
de S. Georges. Cette Ville fût
ptpfque entièrement ruï-
néè par un tremblement de
terré V Pan de Jefus-Çhrift
356. dans le tems que 1,’Empereur
Confiance devoit y
aflembler un Çopçile d’A-
r iensu ’ '