[ s t e s V . Q Y ^ G E L e'V A 'N T , ’ ;
d ’Allemagne j eû à peu près entre le 38.-ÔC îë?
41. degré deTamude Sëptentfi5 nale^"&; en—
tre le. 5 5 ./& ,5 8« de longitude 3 d'aù l’on peut;
aifément juger qu’il efit dans un climat Fort:
• semperé , qiHri’eft incommodé ni des froi—
dures piqttantés du Mord ni- des chaleurs;
accablantes du Midyu Auffi y? a-t^fl peu djen—‘
droits au mondeoù dans une auifi petiteétendue
de- païs, onvoÿe:autaftt de grandes Vil—
^[fes^uf6 ^es * eu autour de.cet agréabieB af—
fontawtoue. £*k. -La fameufë Cynique, la célébré'Nicee, l’agréable
J famée, g la, charmante. JSficomedie J| 1 a:
malheureufe Chalcedoine, &: tant: d’autres Vil—
les que^l’Afie pouvoir montrer-autrefois Fur'
s lés rivages de 1a Bropont ide, font desvtémoins,
fuffifants, qui prouvent qu’on n’avoit rien,
oublié- pour embellir les Côtes de cette Mer.,
Toutes ces Villes font à la droite des Vaif—
féaux qui vont de Gallipoli à Conftantino—
pie; & l’E urope, qu’ i 1 s on t à la gauche, fait au lit.
voir fur les bords de cette Mer Rodojte,. 1 a Nou-:
"belle &zl ïAncienne Perymhuso u Mieradée ^Sdivrée i;
Bévadas, Grandfane3 @rc. J’ajoute ici un mot
de chacune, de çes Villes., dânsde même ordre
que je vie ns de les nommer & füiyànt leur;
Situation, par rapport à ceux qui vont à Confia
n tin op le..
"Cyaup*: “: La ville deÇÿzfaue, qui eft une dés premières
qu’on rencontre à main droite fur les Co-
rlAç ' Si’. A «ntàX tes.
•E 2 * TiG':Y P T 1 1 ? S Y & ï E- y Ï S ÿ
rtés d-Afieya été fameufe autrefois f tant pouf
/avoir été bâtie par les Argonautes ; enviroft
cinq cents ans avant Rome y que pour fa HL
tuation dans une belle Ifle de là Propontide
qui étoit jointe à la Terre -ferme par deui
^grands .Ponts, < Elle étpit encore cëlébrèipar
;fés.füpérbes Tours, & fes Bâtiments magnifia
■ques , qui étaient prefque tous de marbre ,
enfin-par fes grands Arfenaux oü Magasins
quié talent foigneufement entretenus en tout
:tems , & abondamment' fournis-de tout ce
qui était- neceifaire pour l’entretien de fes
habitants. Le pre mier- ét an t rempli de toute
/forte d’armes offenfives & deffenfives, lé fe**
/Cond de tous les inftruments neceflaires y tant
à ceux qui .demeuroient dans la Ville ,■ qu’a -
itous ceux qui étoient répandus dans le plat
païs de la dépendance de cette République,
le troifiéme des provifions ordinaires de
;bled, &; de tout ce qui eftneèe flaire pendant
la paix &: pendant la guerre, La liberté dont
cette Ville a toujours été extrêmement jalousé,
ne la rendit pas moins confidérable. Il eÆ
•vray qu’elle la perdit par le trop grand défit
qu’elle eut de la conferver, puifque ne pou^
vant foufFrir Pinfolence de quelques Ci*-
toyens Romains , les habitants de Cyzique
Cù firent emprifonn er qüeIques-uns, & foüet*
$pr les autresce qui leur attira l’indignation
Aa ij ' d’Au