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.qu'il n’en eoàtedéüæ.oiitfois ce lits é ç m * - Ôd fit
l’ on ne les paye bien promptement, ils vous
m e ttent^a 0 e moi feilê ave c q u i l ’on a e t e fur-
pris fur un ân e , ôcon luy attache autour d elle
les entrailles de quelque charogne; dans cet
* équipage on la promène par la Ville en criant
Ad e rems en rems £ quon la traite ainfi pour
Avoir été furprife en faute avec telle ou telle
perfonne. J’en ay pourtant connu quelques-uns
qui vouloient le 1 aifier Surprendre exprès
avec une Grecque , afin d a voir le p 1 aifi r de
vo ir faire cette promenade ; mais le Sm-bachy
.qui fç avoit bien qu’ il n’y avoit rien a gagner,
que ces Francs étoient prêts æs’embarquer
pour retourner en Europe:, ne voulut pas fi»
donner la peine de les aller prendre.
jQuand les Turcs-ôot auÆquelqtife^aip^cm
q u ’une Grecque s’ abandonne a la débauché ,
iis la tirent de chez e lle , 8c la f o n t vifiter par
une S a g e - femme. Si l ’on trouve qu’elile foit
v ie rg e , e lle eû relâchée , autrement elle court
rifqne d’être feverement punie : mais ii e lle
peut fe rache te r , par le moyen de 1 a rg en t, ce
1 qui eil proprement le but du Sou-bacby, elle ne
manque pas d’être reconnue pour bonne te
fille. ^
Etranges Comme les Grecs fe marient fort jeunes , « K & dans f i g e qu on n’a, encore guère* détfa-
leuaesho^ jgefie , les marques d’amour que les jeunes
ânes Xïrec% - hommes
e n: E G Y P T E P S Y R I E , &C. 49 £
hommes donnent à leurs Maîrreffes font fort
iîngulieres Sc d’un grand emportement ils fe.
fo n t des incifions auxbras avec des couteaux,
autour de la maifon de leurs Maître fiés , ou
lorfqu’ils fe diversifient entr’eux e u compagnie
,. Sc ils leur témoignent ainfi par l’effu-
lion de leur fan g , la violence deJeurpafiion...
Ces extravagances i/.dont les Turcs ne font
pas exempts. * fe font fur - tout dans la dé-
bauche. J’en ay vù quelques - u n s , dont les
bras étoient tellement d é ch iqu e te z, qu’à peigne.
y a vo it- il un endroit où i fn ’y eût quelque
c ica trice . \
Le Mariage des Grecs- fe fait de la.maniéré
que nous allon.s dire. On méneTEpoufe dans
une chambre à p a r t , après qu’on-l’a*, bien p a^
#é«', afin que lexparents Sc les 'amis T ail le nt-
vo ir. Après qu’elle, a. été trois ou.quatre heu«-
res dans cet é ta t , fes compagnes Scies, bonnes
amies viennentpour luy tenir compagnie., Scelles
fe placent auprès-d’elle , les unes à fa-
main d ro ite , 6c les autres à fa gauche. Alors
on va. quérir le Papas ou Prêtre Grec , Sc l ’on
mèt dans ta chambre un fiége ou une petite
table pour fervir d ’ Autel , Sc fur cette, table
Une planche ou tableau * où efi. reprefenté
quelque Saint. T o u t auprès i l y a deux anneaux
Sc deux petites couronnes faites de laine
, Sc deux cierges allumez.. On fait venir;
enfuîtes
Mariage
des'Gïecs^