Siaca-lles ou
Chiens Sauvages
3 au-
pfès^n Canal
de 'la
erNuire,
. 1 8-2- _ f O -YÀO'É- A U -IL 'Ê *V A O T .yÉ • ï
nables qui s’y déchargent, les Vaiflèaux font
fujets à être pouffez de-çà & de~là, & meme
à s’aller brifer fouvent contre les Rochers
O u i Isfont je t ie z p a t tes tempe te s.
Vers ce G anal de la M er N oiré il y a plu-
ûevtts Siacalles, ou Chiens Sauvagé sy qui ne
édffemblênt pas mal à des renards , p r in c ipalement
par le mufeau. On croit>qu’ik font
en gen d re z dé$ -ldups & des chiens. Ils font le
fb i r } &t quel que fois bien avant dans la nuit,
ndes*hurlements effroyables j fur-tput d ansle
'mauvais terris, ou lorfqu’il fait un froid eXr
traotdinaire > 6t en h ÿ v e r t lorsqu’ils ne trouv
en t pas beaucoup à manger , ils font fort
méchants & àufli dangereux que les loups1. ~
A v an t que;de finir la deferiptiondetCon-
ftantinople &: de fe sE n v iro n s , je dois 'dire
ic i quelque chofe de la maniéré dont oji s’y.
habille.
Les Dames fur^tout ont dans leur parure
un air de grandeur & de magnificencèi qui
leur eft pârtieùlier. Leur Taxpous ou éoëffu-
re eft attachée a. leur te te pah quantité de
mouchoirs dé dïverfes couleurs, qui font tous
■ brochez d’or j$c;d’ârgéht-/%^Ërës• >y Mêlent
aufft de toutes fortes de pierreries, félon que
chaéune en a- h? ftij&ÿjsH'/- feutre cela \ elles
l ’orfrent^ ënçcMé d é divéffes jSëtirsv bÇ à ttè
côeffure eft faite dé forte qu’elles peuvent