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mettre leurs pouces dafis lès oreilles^ comlSa.
nuant âu refte cette Priere j ufqu. a ce qu il&
âyen,t fait.autant de genuftexions quê^lheur&-
le demande , alors ils je lèvent a.demi, & vo n t
s’ afleoir furies taiohs, jægatdantfor t a tte n tif
vement , fans tourner la. vue a il le u r s d a n s
leurs mains ouvertes , comme s?ils lifoien c
dans un liv re , & cependant ils prononcent
Phonneur de Dieu un certain.nambre de.be-
ne'didfcions 3 qu’ils comptent par les jointures
de lefurs- doigt-s. Ces b e.n edi «fiions .font autant
d’a&ions- dé grâces, qu’ils rendent àfDieu de
ce qu’i l les a e x au ce z e nie ur P r ierë* Elles s’a?
dréffenv aufli quelquefois à Mahomet, avec
ées mots 3'BîeJkl Alla*, Amhafjadeur de jD/e// >qU-ils ;
répètent à chaque fois -, mais pour.L’ordinaire
elles ne s’adreflènt qu’à D ieu , avec, les mots »
de Subbam-alla3 DieuJoit loue* Allem Dullilla- Loüdn$-
ge à Dieu , La illalla. Il n'y a point d autre Dieu qui
Dieu> II / ; ; - • fj
Quand ils ont fait ainlh'tous leurs- BJkî&sy
ou baifers de te r re , ils finilfent leurs Prières ;
qui ne. durent j.am ai s gué tes plus .d une demi*
h eu re , cependant ils fe prennent, la barbe., ,
apres-quoi■ fe tournant a droit &c a gauche-,
ils faluënt lès deux Anges, qu’ils croyent q u i.
font toujours à leurs-eôiez, l’un pour le-s’-po fréter
au b ien , &: l’autre pour les aeeufer du mai
qu’ ils peuvent avoir fait*. Ces Anges font
ce qu’ilSvdifent,. leb^n rôt le mauvais-
premier eft blanc & l’ autre noir ,.r&:c.; Alors
quei^;
‘ N:'P) “CfoMîné M. le B ruy !i'J
a-emprunté toute cette Relation
.du Voyage du Sieur
Grelot, & que cet Auteur
dit peu ,de cdiqfes de ces
deux.Anges, le Public.fera
bien aifede trouver ici tout-
ce que ^royent les Turcs
fùr.'cefujet» ypici ce qu’en,
rapporte M. Thevenqt dans
fon Voyage du,Levant, ch..
îp. Les Turcs reconnoilTent-
des^Anges Gardiens, mais,
en bien plus, grand, nombre.
que les,Chrétiens^. p.uifque
félon .-eux.,. Dieu-a. ordonné
foixante Scvdix Anges pour,
garder chaque. Muîulman *
& c ’ejft à-.ces^ Anges qu’ils
attribuent tputrcë qui leur,
arrive.. Ils ont.chacun leur
office s; toutes les parties
du corps leur étant égaler
ment diftr,ibu||s» Parmi cei
Anggs,, il-, yqqia dfu.^' qui
font comme les Dié^ateurs
& les Maîtres î>Èùn étant a f
fis au côté droitr, &, l’autre
au gauche ; ils les appellent !
Keirim Kiatib i EGr|yaiil|miT
fëricordieux. Le. premier
.tient un fidelîe.Regiftre de
À # ‘lès* Bôftiie^ ' àèïôfisT
& le fécond écrit les maué*
vâifes. ; Ces Anges fon t ffi
| b o n s q u e qpand.celui.qul
efl fpus lepr- .garde commet
une mauvaife.aéîiqn
j ils le 1 aident , dormir- |vab|v
que de -l’énregiftxer, (efpé-
1 rapts: qu ’il pour r^fexep e n -
' tir à fo n réveiLj.&fî'pn e f
' fbt ilVs’en répônti ils écpl^
vent:*.que Dieu .l’a pardon-
■ né. -; Ges Anges accompa*-
gnentpar:touir, expepté apK
lieux où la nature nous obli-,
g éde nous d élivrer tles; renfles
de ladigëftion , fp contentants
d’attèndre à lapon--
, m. pour rentrer dans leur,
Chargea Les T urc s obTer-.-
| vept. dans cette occasion
une cérémonie, fort fingu-
liere z ils mettent d’aborcLà.
îent^éede;cps;lieux fecrets
le pied.,gauche affiï que.-
l ’Ange. qûiï obier ve leurs-
mauvaifes a&ions ,, les laiiTa-
le premier i & quand ils en.
fartent,fis me tient d’abord ‘
le pied droit en deh’qrsLafm
que i ’Ànge qui préfide aux ■:
bonnes, oeuvre^