L ’A ateur
-trouve une
opc^fion
pour aller à
Ephefe»
#;8' V O (Y & G E A- Ü . t v A' ÏT T y *5
O A chargez d’aii très mar ch andifesque dg
celles de leur Nation. . ^
Lesprincipales màrchandi fes que le sp h re r
t i é # s d e ce pâisd a, font des foÿes
de F^rfiîqùe Â'ïfti'M^ûSiaMéttent à^myà/cf!
du fil ‘6t des toiles" d eC o to n qui .yde-rtr
nütit de Magne fie , du poil de chameau &des
étoffe« f qui tels quedbnc: des'
camelots ondez àc d’un parfaitement heau
lüftre; î k fefob riquhnt à Angourei ^ Dtp ees
marehandifesIfont .amenées par lesç C aràv a-
nés d e î dix-huitqaurnêdsdè chemin de Smy r j
l$$r$ onIles vend depuis douze eciis j»ufqu a
{Soixante -meme au - delà , félon qu elles;
font belles:ÿ-on en apporte, encore des.eâpiG:
^ r ie f ,d e s c ouvert ures pi que esty des $ nq fx d q .
g a lle , &r$. : t w l ÿ i W jfijj
p Les •.Caravanes y arrivent environ les mois;
de Février ,d e b Jü ille t, & d-.©iâi.ôbre^y^Se en
repar tent aulh en v ito n l e m ême-tem s , pour
lequel chacun feuie'nt prêt. C e voyage-de:
Perfè ôc de Sm y me dure' d’ordinaire en viron
fept mois. •* 1 _
Pendant que jedemeuray là J^oüis dire que
William^Rey Confulde4mNation Angloile,
&; Richard Mondi Gqmmandant des Vaifi-
le aux | itc ie ht dansle de Rein cF aller faire un
voyage à Ephçfe y •& dans quelques, autres-
E N E 6 ' T P T E , S Y R I E ' / &C. 8 ?
f i l l e s de l ’Afie Mineure, aux Eglifes de la*
quelle furent autrefois adreffées les Lettres
qu’on vo it dansT Ap6calypfe| Je drus que j e
devois profiter de cette ocçafion , $c dans
cette vü ’ë je tâchay d e m’infinuer auprès de1
ce C o n fu l, & je lep r ia y de vouloir bien que
j ’eulfe le bonheur de me joindre à far fuite.
Il me l’accorda fort mis;
.auifi- tôt à préparer tout ce que j e ’ crûs q u i
inpr’c to it neçelfaire pour ce vo y age; |