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à-fait differentes; de celle? qu’on vo it en Ita-»:
lie. I?es,qaj^5ies1de/i|qr:e y crpiftent auJfï, ôç
uttf grande^quant ité de ces^arb^es qui prpdui-
lent la Çaffgfjs j ’en yi^s g^eJLguçs.5brancneflèqu*;.
tes pleinjes de tuyaux L dans lefquels elle e ft
enfermée. .
; Les grenadiers y jp n t en quantité^ myis je,?,
païmier^5*jrf^|i:t^etpÂrq)^entre)fp^s.;lejç)an«!
très arbres, & en fî grand nombre ? que ce boisj;
en[ eft rempli,
Outre tous ces .arbres on y en vo it plullenrst
autres plus p e tits ,. cqmme des Ç erifî^ls ? Prun
ie r s , Abricotiers , & c .,ils font mêlez con-
fufément les uns parmi les autres, Ôc ce mê,-f
lange çonfiis ne fait pas. uq. eJfçt 4 tf e i | p | t
a la vûë,
Tout le bois eftp a r ta g é en divers parterres
à la façon des Jardins , à p rop om ond e e equ è ;
chaque particulier en pqllede y ôt çhaÆUnç de
ces portions eft environnée & fçparée,des>-atH
très par de petits foflez, -
: Pour ce qui eft de la M er Morte7 ;elJe w â
traordinairement pcfjftpnnewft^fqtimit une
efpece d$ Kabelidus » comme les nôtres Æ aufli.
grands. Nous en achetâmes un pour|a valeur
d’environ huit fo ls , & nous le trouvâmes de
très-bon goût, Les anguille s, qui font encore
un efpece de poiflon quîils onç çommun ayeg
nous, y font auffi en grande quantité ,Nousles
ap p rç»
e n " E g y p t e ; S y r i e ; M il jy y
apprêtions à la maniéré de nos petites anguilles
que nous faifons frire dans la p o ê le , ôc le
beurre, qui eft fort bon en ce pais- là,quoy qu’il
ne foit pas fa lé , nous venoit fort à propos.
Les bons Religieux les trouvoient fort à leur
g o û t , ôc les mangeoient de fi bon appétit,
qu’on auroit dit aies vo ir que c ’étoit des gens
de Sardam^u i , comme on fait, font fort frians
de ce poifton.
Les oifeaux que l’on a ic y ne le cedent point
au poifton. J ’y vis entr’autres plusieurs Pélicans
qui nageoiènt au bord de l ’eau, de même
que des O ÿ e s , & d’autres fortes d’oifeaux
de rivière ,>en fi grande q u an tité , qu’on ne
les pouvoit compter.
On y prend aulïi pendant l ’h y ve r beaucoup
de Poules de Dam ie tte , comme on les appelle..
Elles font d’une très-belle couleur j car e lles
ont le col ôc l’eftomach comme les Paons,
&c du refte elles font pour le moins aufti grof-
fes .que les Faifans.
J ’aurois fort fouhaitté d’en a ch e te r , .mais
il me fut impoftible d’en trou v e r , parce qu’on
en avoit pris fort peu cette année, ôc encore
ce peu , q u in ’alloit qu’à environ une v in g ta in
e , é toit entre les mains d’un certain J u if
qui les gardoit pour les envoyer au R o y de
France. Il avoit ordre d’en acheter un c e n t ,
mais il n’ avoit pu trouver que ces .v in g t.
/ Tom. /. D d d d T ou t