4 5 * V o Y A g e À tj L e v a n t ;
trouver aucun prétexte pour s’échaper de U
maifon.
res dans les mêmes heures T de la Loy de Mahomet eft
que les hommes & avec les très-religieusement obiers
mêmes préparations ; &on j vé dans tous les lieux ou el-
peut dire que ce précepte Ue eft reçue.
£ N E g Y V T E , S Y R I E , & C, 4 5 f
C H A P I T R E X X y .
Erreurdes rvoyageursaufujet des gens de Lettres parmi
tes Turcs , & de leurs Médecins j Afirologues &i*
Poètes. Maniéré extraordinaire de Pêcher. Embrasements
fréquents à Conflantinople ÿ ffic . .
U e E qjj E s» voyageurs , allez mal in-
ftruits des affaires de l’EmpireOttoman,
ont écrit que parmi les Turcs il n’y apoint de
gens de Lettres, ni de M éd e c in s , ce qui les
oblige ,. lors qu’ils, font malades > d’avoir recours
aux Chrétiens ouaux Juifs ,, ou même de
fè fervir de quelqu’un de leurs Efc la ve s , qui
le trouvé quelquefois allez habile pour leur
tenir place de Médecin. Il y a à la vé rité quelque
chofe. de y ray dans la R elation de ces auteurs,
'comme je l’ay appris par mapropre expérience
j mais je fuis obligé de direâulïique
dans plufieurs Villes- il fe trouve des TurcS
originaires qui ont Connoiflance de la Médecine
& de la Chirurgie^ & que même-ceux-cy,
lorfqu’i l faut faigner , f e fervent de tr ès-bonnes
lancettes qu’ils font venir de Perfe. A in lî,
ce que l*on dit de doux a iguifez , & de petits
r o féaux pointus peut-être vray , mais, fi cela
a rr iv e , ce n’eft qu’au défaut de meilleurs infin
i-
Erreur des,
v o y ageurs
au lu je t des
gens de le t tres
chez
le s Turcs.