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cet accident l’Empereur ne voulut- plus de
cet amufement,
il part de Le 17. N o v em b re , je partis de Vienne:,
vienne. & pallai le 13.. par Niemarie & par Frelo. Je
trouvai cette derniere Place toute ruinée ,
parce que deux ans auparavant elle avoit ét£
brûlée entièrement. Je vins tout d’une fu ite
à Straatspurg, dans la C a rin th ie , & le s 8.
à Gloufe, où commencent les Etats d’Italie,
delà j ’allai à V e n ife , où. j ’arrivai le 5. de
Dé cem b re , & j ’en partis la même;unie dans
une Barque qui me mena à Ferrate-, où je
ne voulus pas m’arrê te r , pour être à Rome
avant l’ouverture du Jubilé. De Ferrare j ’ab-
Et arrive à lai à Boulogne & delà à Florence , où je
Florence, v ifita i toutes les Curiolîtez du Cabinet du
Raretez du
Cabin eq-du
Grand Duc.
Grand D u c , dont en paifant je ferai part at*
Le&eur.,
On me montra ,: entre aufrefs ch o fe r , un’
grand Cabinet enrichi de pierreries -, qu’on'
difoit avoir coûté un demi’million. Il y a
dans ce Cabinet une Perle fine , aulîigrofle
qu’une noix. On y vo it anftr une elpece de
Rocher tout dé Perles fort grojffes > pluiieurs
autresGabinets curieux, & uttè infinité d’au^
très choies de grand prix. Dans -l'Am e n a i,
il y a une Pierre d’Aiman grande d’un pied ,
a v e c pluiieurs fortes d’habits de guerre étrang
e r s , qu’on dit avoir été.pris , pour, la plupart
e N E g ÿ v # e ; S Ÿ R l ë % a &C. ÿ
p a r t , fur un Sultan qui aliôit à la Mecque,
8c dont plus de la moitié eft garnie de pierreries
j comme aufîi l’équipage dë trois chevaux
de fe lle , dont les é tr ie r s , qui font pourtant
ce qu’il y a de moins considérable, font
d’or pur,environ de l’épailfeur du petit doigt.
On y v o it aulîi une Chaife ^ pour fervir à
une femme en t ra v a il,. toute garnie de pierreries
, depuis le haut jufqu’au bas ; une infinité
d’autresi «Curiolitezi , des>Pietres (pré^r
cieufesr j, » des Diamàhst du plus grand
prix | & pluiieurs habits d’in d ien s , faits de
plumes de Perroquets.. On vo it encore la
Crinière d’un C h ev al^ laquelle eft de fîx
bralfes de lon g , 8c une Courroibl d’une peau
de B oe u f lo n g u e de deux:cens;bmlfew■ '-(a)
Les Armes du R o i de France, François pre-
A iij. micr ,
. ; Je ne eomprens. pas:
ëe qu’il peut y avoir là de
btirïeiix % püirqife raüteur
ïie dit point de quelle largeur
eft Cette Courroie ; je
vou4 toik » pçyr. la- patieté
du fai t > * qu e cjuëlquê Sça-
Vant entreprit dé prouvert
qaéic’eft la même Courroie
dont Didon fe feryit' pour
troua perries: -Çartaginois.
Les Anciens r acon tent qpe
Eidpn v pour fe meitré à
couvert de la cruauté de
Py gmàfton* Ion frere , qui;
avoît fait mourir Idn mari
SiChée y-m retira; fur les:
| iâÉ comrn©'
elle réfolut de s?y établir,
elle propofa aux Habitans-
dé lui iveiidré 'aUtant d’ef-
pace de terre, qu’un cuit
de Boeuf pourrait èn cou-*
vrir ï &'• que là-deiîu-s , cri
aiant fait çoùper . uù eiï
pluiieurs courroies > elle