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bla^îliêmes/comme il y en a tant d’autres qu§
le font impunément, quoi qu’ils ayent des*
loix bien plus faintesqu’eux. G’eft par cettev
raifon que le.plus.grand ferment qu’ils ayent:
à la bouche, quand ils veulent affirmer quelque
chofe , cjeft. <pdU.htkiUa.qui :fîgnd£.e»r f * ?
le Dieu que jadoawï.
MaisJes,T;utcs j qui font.lespli|s é lo ig n e z
de Gonftantinople ,/Ôc fur-tout 1^ petit peu--
pie , fe fervent de.s, ferments &. des jurements.»
des Grecs & des autres», parce qu’ils n’en ont:
point en leur propre 1 angue ,..quoique pourtant
ils en ufent plus par maniéré de. flâtexier
&. de careifes, que par inveétiv.e.i.
Ils ne fontr pourtant pas toujoursJi modevrez,,
principalement les gens du commun
quand ils ont afiFaire.avecdes-perfonnes d’une;
autre R e lig io n , ils les maltraitent extrêmement
* tk au lieu. de. ces douces paroles f arwm»
Ikîgujum y Cardache ( mon coeur3 mes yeupç , mon fierefi
ôc de quelques autres dont ils ont accoutumé
de fe fer.vir, on ne leur entend fortir de la:
bouche q u e n e lle sd e Gidour> Kupec, dnfi%
dMechien, fins fit ).&; autres femblables mçlcr-»
di étions..
Mais.ceux qui-font un peu élevez au-delfiis
du commun yjcpmmè lesiMarchaud? -gz. '(q&jJvgj
rifconfjiltesdènt d’ordinaire traitables & fort
c iv ils , ôc lo r fq u ilso n tp r is quelque étrange»
en
EN , I o Y f T i ,u S/y m E $| ■3& C . é& ÿ .
«n affeétions ils lu ffo n t autant de-cafiefTes &c
de bons trâittements, que s?âl étôit de leur pais
&: de leur R e lig io n , principalement s’il peut
sfentreteuix avec euxeniieur- langAiea y x<\/& ]
Après avoir-parlé de la Cir concilie n & du:
pardon des injures f i l eftrdptopos-de dire
quelque cho.fe.de la.Pxiere des T u r c s ,. q u ifa it
le p o in t principal dedeur Religion /jUcjtoïen t
que les |.èife &-ies<Ghré*àiens n ’ayahttpasobéil
au commandement que Dieu leur avo fe fa itl
de prie n,- il;enjoignit à; Mahomet de reeom-
mander aux Mufulmans, de. lui adreifer leurs.;
Prières'cinquante.foisde joux-j mais que-..çe,-'
lu i- c i, pré-voyant que fes Seéfeateursne p o u r-
r oiq ntp asgarderce. coin mandement, ht t an t.
auprès-dé D fe u qu’ i ffe, ç on ten ta de la dix I ém es-
partiei, & que ocgran!d nombre de cinquante.
Prières par jour fût réduit a cinq..
Comme ils ne peu.venoavoi-x ni-cloeKes ni;
horloges y,il a fa llu é tablir des homme&qui les.'
avertiiïènt par leurs 'c ris,;. du temé qu’ils doiv
en t aller' a la Mofquéè > ou au-moins prier à.
la. maifon. C^s Cxfeurs? s'appellent Muâfjîm^
de, deux mpm A rab q^ iA ^ c %in & quifignifient,
njoix dans l’oreille. Ils montent aux heures ré-'
glées , cinq fois le jo u r , fur les Minarets des.
Mofquéevj &’i l ; n’y en; a p o in t, ils von t fe.
tenir debout à lap o r te , St mettantdespoueesj
dansdeutSHpreilles, ils-crienti haute v o ix^ ifu '
Hecber^
Heures d©
la Prière y
&c. H