V o Y a g e a u L e v a n t ,
Greçs ine fe peuvent marier qufe.në'foisv; a®
lieu que les^autres le peuventdfait&pluÆeurs.
fo is , on ne, trouver apas qu’un Papas ait mau-
y aife raifon, de fe pourvoir d!une femme qui
ait en elle, feule, autan t de bornées qualifez'i,
q u e iduEtes; celles ; qu’u n Siéeulier pourroit
ép oü fe tle s unes après: les autres», Auîïi^ôel^
leur réiifiitril fopvent trèstbien,. paifqué s ’il,
y a quelque jëuneheautédanslequar d e f d’un
Prêtre; 'qui fonge; à: fe marier g. ehacuö s ’eni-
prëfTe d e la lu i donner c e i l fan s 7 doute-
afin que 1 a beauté de s fe m mes Grec ques puifi-
fé être ennfaerée fi non à Dieu:,, au möinä a~
fes M iniftres ,8c que lesplüs agréables étants.
u nies avec des per fön nés qui: fo n i obi igee s-
d’être plusdaintes queles autres, on ne puifle
pasdirë des autiesêfemmesquéfon veut louêr>,
éè qui* ëft 4 ordinaire dans la» bouebe des
G re c s , quand ils veulent caj oler unefemme &
qu’elle pafie en beautélSc en vertu la pLus bel-
ù-Papadiav pôürdliréqu’ibne fepeut rien trou?
yen de plus’ a tc om p lî dans le. -monde;. A u d i
eês Eapadiesönt-ellesi^outreleur beaèté nar.
tutelle-, une modeilie charmante*. Le voile
bl an c qu’ elles pot hemrfem 1 a :t eue) ç- la. propret ér
de le n ^ h ^ u y^^kiûm^icmL}â& leur canver-
fat ion 'ont--des^^raiès:fepïiiffâri-tfsx5l qu’on n e
f<~ àuroir fe deifendte d e les aimer . tiG’ëft aufti?
po ur çé la q u en- p ém e t: aux s je un es Pkpa's de
' /• quitter ^
en -E G Y e t e , S y r i e , & c . 313
q u itte r , pour quelque teins, le fervice qu’ils
font dans l’E g life , afin d’ailer faire l ’amour
6c de donner ordre à leur. .Mariage ,> qui s’âc-r
complit félon la maniéré accoutumée ,japrcs-
quoi ils reprennent leurs fonctions ordinaires
f Teçevant .au relie le Saint Diaconat, qui
leur donne lep ouvd ird ë lire l ’E v an g ife , lorf-
qu’on célébré la 6c de fe r v ifà rÀ U -
ref,JC0tq(dntemànt a v e c :1e Prêtre , jufqu’à
-ce qu’ils foient en état d’être eux-mêmes re-
- * • Pf ê trê-s , 6c d e pouvoir, comme lés autres»
, mmmtPEsttbmflie,
s Outre ces principaux Miniftres de l ’Eglife
^Grecque â - ib y en a encore d’autres moindres;,
& qui n’ont po int'les Ordres; Los premiers
<dêpëUx^çïlbnri les^Skçu^fyia^s<mSmiÜMm
leur .charge eû d ’avoir foin des Vafes fa-
crez & de tous les: uftenciles: de l’Eglife. Les
féconds 'font les Colonarchi ou jintiphonaires3 qui
font d’ordinaire de jeunes hommes qui font
davoir aux Chantres quels font les Cantiques*
M les Pfeaumesqu’on doit chanter & fur quel
‘ton; Les troifiem.es font les Tyrot'oi'oit^ Pp^
tiërs , qui ont le foin d’ouvrir 6c de fermer les b
portes de l’Eglife y ôdles derniers font les Con-
Jiîapkti3 qui entretiennent lés luminaires.; %
Pour ce qui regarde: l ’ordre du fer v i c e , ‘ il Services
feft different félon les-Cloîtres & lies revenus Crec^e %
d sdE giife s , p an s Les Monaftéres les Moines re^ Ue'
mm fe