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Dextrum Scylla latus , Lvum imjplacata CharybÀii
Okfidtt, asyue- im bdmbri- ter gwgke rvaftos:
Sorbet in abruptum fiuftus, rurjufyuefuh auras
Erigit alternos & fidera rverherat. mda*
1 5, C ’eft-à-dire, Scylîe eft à la main droite;
3 3 êc l'impitoyable Charybde a la main gau*
J3 c h e , où. elle,engloutit les eaux au fond de
,,fe s abîmes, d’dft puis après elle les xepouf-
, , le avec Violence , ôc éleve les vagues juf-
„ q u 'a u Cie l, (a) â . ' ' ' . : ^ r*.-; i X M »*«, j *
• 1 ita r l 1 ■ t ‘t/1U
composition magique, qui
la changeaen Mondre.Ho4.
mère dit queScylia j | n »
rhétamorphofée, XYoit douze
griffes, fix guêüléSi & fiX
têtes. Tirgile dit j qu% un
vilàge d’homme ,ôç au~CQrpS
d’une femme, éilé j oignoit
’Urie * qùétrë' de poîffdnr î bit
\ ajoute, qu’effrayée elle-mê*
me par les hurlements importuns
(a) Pouf exprimer d'une |
maniéré Poétique? & figurée
le danger qu’il y avoit
apâffet dans ée Détroit t lés1
Pôëtës'ont feint que Scylla
avoit été autrefois une belle.
Nymphe, dont Glauc.us»,
Dieu Marin , avoit été a - !
moureux*, & que h*aÿiht
pû la rendre fenfible , il
«voit eu recours à la Magicienne
Circé', qui ayant été
elle-même touchée, du mérite
de Glaucus, & l’ayant
trouvé fidèle à Scylla, avoit
téfolu dqfe venger fur fart-
vale ; & que pour .y réüflir, |
elle avoit 'jette dans une
Fontaine, oùla Nymphe al-
lortfouyent fe baigner, une
des têtes.de chiens
qui fortoïent de fon corps.,
elle fe précipita dans'là
nier , près dû Détroit qui
porte fon nom, qu’elle
[ fe vengea de Çircé, en fai-
fant périr le vaiffeau d’Ulyf-
Pfe fon Amant. Juflin, qui à
parlé de ce D étroit, explk
Sicile.’
E N E GY P T î > S ŸH I*É y- &C. 5 \
D’Ille de Sicile-, qui rveft éloignée dé l ’Italie
que d’environ quinze m ille , pàffe pour
la plus grande & la plus conlidérable des Ifles
de la Mer- Méditerranée. Elle a plus de foi-
xanté-dix4 ieuës de tour, êé elle eiî trcs-abbridante
en bleds ; mais
d’autre côte-elle eft lujette à de trêis-grandes
incommodite z, à caüfe du Mont G ib e l, ou
Mont Æ th n a , qui jette prefque continuellement
quantité de feu , & qui couvre de fes
c én d fé ÿ ôà dés autré#relies d e là matiere que
le ib u a ebnfumée, toutes les Campagnes dHtî
Jentpur, jufqu’a prie grande étendue dre pais!
G ij Elle
que fort b.ien toute cette
Fable. A- mçfure qu’on s’é^
Jdtgherdë^eé lieu^ dit-il , il
. fèmble que les Rochers de
. ;$cylla de Charybde viennent
pite; avec impétuolîté dans
des gouffres profonds ,. 6n y
' èrltend un' bîüit Çonfiis àf-
; lèz fembkble à celui que
feroient des.chtensqui.s’en-
tre-inordpoien.t;& c’eff: delà
à fe toucher, & .alors
il parpît ffe loin que Içs 1
Yaîffeaux qui y entréht
ipnt engloutis. Ma eft procul
fafpMientibtts. natuéa loçi 3 ui
Jinum mans 3 norï l
' j qiio çtim açceflèrès yéifift
fédéré ,àç^j^ngiprbmonto^id,1
Sfâgi aiïteajtw. £ia,f0prm t arbi*
trerç. Gomme il fe trouvé'
dans ce Détroit' des cou- »
f^nts extrêmement rapir
^eso êe que Eçau s’y précb’
, felon le même Hiffb-
rien, qu’eff ve'huë la Fable
de Scylla & de famétamojr-
plokenMonffre -, B incja-
! ; htd&ScyüdM & ckarybdm pepe-,
rçreyhinclatrdtm dudifUsybinè
Monjiri.CYedita Çimulacra3dum
j navigantes magnis 'yorticibffs
peldgi dèftdentis extevriti, ia-
trare putant undctô 3 quasi far--
:bé»tî$ afatis yq?à!g(jçomfdit'