3.1.0 r ¥ O Y A G E A U l Ë V A f ' t ; l
-vulgairement, de couper l ’her.be fous ie pied
au Patriarche ôc de fe mettre en fa p la c e ,p r in cipalement
$ï ils font nidez9commenöus;avon^
d i t , des confeils .St de la bourfe de quelque riche
Marchand, qui leur offre ce qui leur lu an*
que poür acheterlePatriarçhat,
: Après PQrdre des Prêtres Réguliers ou Ca*
y fuit celui des Prêtres Séculiers , qu’on
appelle Cofmieos ÿereus» Nous avons déjà d it
qu’ils étoient o r din aire me n t tou 0 marie z ;
mais nous n ’ avons, pas parlé de la maniéré
dont fis fe marient. Apres qu’ils-ont pris la
Tonfure ( car ils font rafez fur le fommet de
la tête en rond ôc de la largeur de la paume de
la m ain y êt non pasjde la maniéré, que le font
les Prêtres de l ’Eglife Romaine j après,dis-je,
qu’ils .ont fe rv i l’Eglife pendant quelques
moisson les reçoit au nombre .des Anagnofiai,ou
JL e&wmhe e ftr. à y di r e qu 'il s p.g u ve n t lire 1# s; M a*
tines;,;fes Pfeaumes , ôc les autres çhôfes que
les Clercs ont a.c,c outumé d e c hanter. Cet Offi?
ce#Anagrioftßs9 fe rapporte jifiezbfe-Ua ce qu’on
nomme dans l ’Eglife Romaine 1 &s quatre petits
Ordresÿ comprenant tous les fervicçs quelles
Amgnoßai d.évrofent exercer ; m ai s comme il y
a.dés p.erfpnnçs gagées' pour être P or tie rs ,.
SonneuiiSj^ anirès bas Offi.eiers.de PÉ^lifejjils
n e 'fren n én tp o iu t d ’autre foin que .celui de
:eW E n y t t ï ; Sy r i e y tjdfcfL uAz
^ ;,Quandje parle ici de Sonneurs: de.MEglifey
■Cf ë c que;, il I né fa u t fpsf| s’im aginer qu’il y fait!
effe<ftivemeht des Snnneurs de cloches, c a r
depuis'que les .Turcs fe font, rendus Maîtres-
de la Grece-> on n ’y>entend aucun fon ni,au-,
cun bruit deukxche&pôup appelteTdea Pidélesv
d l’Eglife. On ne fe lertaujourd’huyippurcet
.effet que du feul Smandimn, qui eft une p lanche
de bois longue ôc étroite. !
Lorfque le tems d e leur Clericature eft
.achevé :,<ôc que ceUx^qui.avoient p rislaT tm*
fure ont fervi l’Eglife pendant quelques mois*
PEvêqueéeur cbriferele D ia cona ts ©ula p^ift
fance de fe rv ir à l’A u te l ;ôc de .chanter l ’Epi-
: i-ïefc âprès^ quoi-, -fit le. Diacre y e u tiè marier*
cela lui eft permis., pour v u qu’ il.en av e r tiffe
l ’Evêque., ôc qu’il lui nomme la fi lfe ô$ le lieu
dé fa demeure,: afin qu’i l fe p.Uiffe informer de
fa vie , de fes moeurs , ôc de fa beauté. . Car la
femme d’un Papas, ou Prêtre G re c , doit être
fage , ichafte>, ôc belle , d e forte que fi quelqu’une
de mes quàlitez manque à.une fille , eh
l e ne doit pas. prétendre de devenir Papadia *
c ’eft-audite y femme d’un Papas.: •
On s’ é tonnera peutr;êtjre deme qui v ien t d’ê-
;tre d it , que les femmes dés,P rêt r e s G ré es doin -
vent être be lle s , ôc q u ’o n n e fe donne pas le
même foin peur fehoifir -xéllé/déjsiSéquliers|
Mais fi l ’an fa it attention à ce quepeçs P:î:ê&r,ç$
È0 tmrM . s î Grecs