f i V O Y A A 0 L E V A ï î TT J :
lontiersv Et comme il ne- falloir pas moirüs
de fept perfonnes:pour ïÉ w i i r ' quelqu’un
dans cette'Société y nous fûmes obligez de
courir pendant' quelques heures , avant, que
de pouvoir affembler.ce nombre ; mais enr
fin nous fûmes fi heureux., que nous en trou>-
• vâmes une fois- autant qu’ il nous, en fa llo it%
. & pour lors, ma .requête me fut accordée :,,
; & ye;:fus honoré y par cette illufbrei Ccynpa
: gnie d’A r t if le s , du nom d’Adonisu* 3
On fçait affez qu’il- y a à Rome, une telle
Société -, mais comme perfonne que je.fa»-
che;, n’a écrit quelles en font les régies* ôc
quelles cérémonies on employe^à la recep^-
tion des: nouveaux Confrères > le public me-
‘ fçaura- quelque gré de. les lui faite connoi-r
tre en peu de mots.* .
y On me mena- d’ahord dans une chambre,;*
•accompagné de quelques-uns de s ; Gon fr ère sj
•Cependant on étoit occupé dans un autre
endroit à préparer;
-faire pour la C eremonie, dont: on ne.me .don*"
na pas la. moindre, GonnoilTance:y j ufqu aii
momen t qu’on m’y conduifit moi-même avec
bien du. mÿilére-; | Il Ihroit difficile dfoxpri?
mer quel fut mon étonnement ,. lorfqüe je
vis tous les Confré-resijt q u i . reprefentoiènt
chacun un perfonhage different.; mais ar
•vec tant |d’adrcife d’agrcment p qu’ils
WÊm MS f Jc éjr x' ■ aur
e n ' E c Y P t i , S y r i e ; :& c .
auroient fait honte aux. plus habiles- Comér
dien&.
■H i f>ans cette réprefentacion i l y eh a un qui
s àpelle parmi eux' Veld-> Paap > & qui fèulamlU
porte ila parole.? I l eik aflis avec beaucoup
g ra v ité fut.un fiége élevé-Jftÿ pr-opafe ]
< -dans un difeours bien étudié , qu’il adreffe
:au V.ert,vèlc/eft ainfi:qut*0fe?.àpeUçi..eelui^ub
:é)M iu ëd h k iéù jd e s Loix & les, Régies qu i
rrenfer:mén:tie:s.,préceptes d el à Peinture, .&•
le s r St a t u t s inviolables dgsia S o ci et é». A'~quôi-
d’Afpdrant Ay^ftRépondu;y av^eo un-profond
refpeci:, qu il efl difpofé à/ exécuter fidele?
ment tout*:çe nuLqtiiui a- pfcfeforic,. le Veld-*
Paap lui. met uir. ia-£tc.te une Couronne de
L au r ie r , & en même-tems tous les- Confrères
àffiftans crient. k k ç u te .v o ix »Vive, V iv e ,V iv e'
notre nou^e-au Confrère. rEnfùiteï on- lui donne
fo nom qu’il.dQit p o rte r* & eetteCeremo^
nie slapelfoB^tiferj c eq u i a fc a n d a lifé a v e q
ràifom ± e êm ^ u im ’aiment .pas qu’on mêle;
ainfi-un:terme.fi .refpedbable -, ave.q une Ce 4 -
. .te mo iifo m çtt ic r èm.ent .p rô fane», a
<. Apte« que- le- nouvel A fio c ié ’ a .re çû Ion
;nom 3on lui;donne fos L e t t r é d’Afibeiation*
qiii'fo n t - fi gn c es de tQusplqs Afiifians. C eq u i
étant achevé , avec quelques autres-parti-
çnlidrijie^ agréables^ qui font encore dd la-
Ç d tem o p ie -o n fe :rend dans: le lieu o è là