Particular
it é ? tou -
.chant le s
CaLsyeri.
g -12. ' V o Y A G Ï A U I e V A , 'N T 4’
-glezr car tout le refie du Cierge^Grec s’en dîf-
penfe fort librementy -fans même que Le Pa-
triarch een prenne connoiffance, parce que
■comme il.n’apas le tems lui-mêmé de dire an
fer vice fi long, il montre l’exemple aux autres
d’en retrancher une bonnepar.tie, ou mente
de le négliger toat-àrfait.
A l ’ambition & à l ’orgueil près,, q u i font
les défauts ordinaires.des Moines'^ les Calojers
mènent unie v ie fort exemplaire & fort aulle-
re. ils font lesrraisvoeu'x que nous avonsriity
qui font de renon eer au monde, de rie rm an*-
ger jamais de v ia n d e , & de ne fe point ma?
fie r , .& ilsd e s abfervent auffi-très^tfoiter*
merit^ fur-tnur dans ies grands Monaifceresy
qui d’ordinaire font les mieux réglez. T e k
f ont ceux de Afonte Santo9 de ]Sfeamogjii9 de Monte
Sina9 S, SabayS. Michel de ÿertifelém, & quelques
au tr es. A fin de mieux garder leurs voeux y ils
ne mangent jamais de viande,, ils rie vi-?
vent que de légumes y d’herbes, & de c e que
la terre & les arbres p f oduifent y & qu’ils, cultiv
en t auffi avec foin dans lesjterresqu’ilsorit
auprès de leurs Cloîtres. Mais* eomm^nous
avons d it , ils peuvent m anger du poiffon hors
•des jours de jeûne y car pouf lors ik n ’ojfént
pas même féntir n i viande niprilffori ynSepar^
ficulierement ce qui a du fang. » Ils portent
même leur abfHnence û loin, que dansie f ems
ï,N' : I 'G t f fE îy S YR I Ëy & c. 'yry
de jeûne, dorfqu’ik font obligez d e prononcer
les mots de laity de beurre, ou de fromage
, ik ne: le font qu’en ajoûtant cette paren-
thefe STimnvùsagiksSaracofibyic’efb-à-dire-, ptufie
tefpeiïdu Samt^eme. Le peuple fait à lbur .exemple
à- peu presla meme chofe dans de pareilles
occaiions.
n 1 II 7 en a quelques-uns qui ne vivent que de
d e qui croi t a la Camp ague , ôc on les? appelle
ik quittent le cloître pour vivre dans
les Montagnes^ mais aux grandes 5 êtes ils retournent
à four Couvent, afin chaflifter au fer-
,vice public.
Tous ces Moines qui font compris en trois
Ordres.; favoir, deS^Ba/ile* de S. EUé, & de
S. Marcel * portent un même habit, & o.bfer*
vent pfefque tous la même régie. Ils ont dans
fours Cfoitres -trois-’ fortes de Religieux ; fa-
Voir ,rles Supérieurs & Anciens, les Profés &
autres Peres, ôc les Noviees avec les Freres-
iairiSf. Le?Superieur porte le nom de Igoumenos;
c *eft-a-dire, .Conduéîettr ; c’eft ce qu’on appela
i t Arcbirnandtms ou Abbey maiscës mors ne
font plussen uiage.jbarmi t ux.
■'Gêf#goumems ou Supérèeùf efl en grande èflk
mb ôc en grande vénération entre les Moinesy
Principalement dans les grands Monafteres
qui-font les mieux régie z * car pour lespetits,
4Pu il®7 queIques autres vieuijMriiries^y1 les
h E i Supé