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ble du côté duiNoid^Nord-Eft, mais au jorà
le. calme, % & nous perdîmes de vue
les ttodscSaïques dont j ’ay parlé ,-de même que
,1m terre, qui leH ifort baCei dans cet endroit.
A une heuretaprès^midy mous jcttâmes- l ’ant
cre d evant Lembauchûre de Damiette. Le
lendemain ^ quiétoLtie dernier jour de Mars
à la pointe du j our, nous v lm e s ia terrë d’Lgy^
p te:, y ayant bien.encore trois heures de mer,1
Un peu apr.cs Soleil levé un Germe * qui eft
un p etit vaiffeau découvert , mené par quatre
■ ou c in q ; Arabes #: nous v in t prendre a nôtre
bord pour nous faire pafTer le Bagas., ou l ’embouchure
.du NiL (ay A v e c ce petit-vaifleaU
nous.montâmes en v iro n trois. milles d ’I ta lie
fur
lemerrt dèiavâë Üü "Monf
Carmel ,& du Mont Liban
fut e itout j -qu’on jappgrçQit.
A plus d? cinquanteitniiles -
dansia Mer pcoxiime l ’a,re-
jn^rtjué M .d e ia Roqké
.dans âè âezïi&î ®&ajtè dc-
Sjrie xx . que ceux qui voudront.
voir un détail' qu-
:rieux dû Mont Liban & dé
fAiiti-Liban j doivent lire
avec attentipn-î
? (à ) On eÜ . obligé d’en
ufer ainfi à caufc des lâbles
qui. font b én £et endroit :Sc
qitiÆendeiit l ’entrée du Bo-
"gas tfè^&angereûfe à ceux
qui né connoiffent pas le
;p%ïs. L’inondation régulier*
Içadg ^d^b^ugPLuétne tel*
feulent la 'ntuatlon de* cè
Paffage , 'qu’il faut tous les
ans fonder de nouveau pour
cn,fecqnnoitre Ja gprofpnj.
vdeur f f .qucBipn la plus
' oidinairéèritfe les M.âtèlÔts
eftde demander en quel état
eftieBogas. L ’Auteur parle
.içy .de celuy de. Damiet*
te; j amais il y en a deux a
Alexandrie plus connus .&
[ plus dangereux, üp
E N E G Y P T E p S Y R I E f & C . 5 Gy
& t la rivière:, le lotig de laqùeilexil y avoit
beaucoup. de Saï que s: & d’au très, va ilfe a u x , qui
étoiemt .àH’ancro lés an s . auprès des autres.
• A ta .B o u rg , qui eil ioy , je: vis quelques
Tentes: Arabes dreffées., éc nous fumes, obli.-:
g e z , de palfér dans une barque plus petite en^
core que nôtre Germe, qui nous mena , enre-r
montant la rivière;^ à D àmie tte ÿ.eéle en efb:
bien!/ environ m huàr Milles;.ri
A onze heures nous débarquâmes", ôç nous
fumes auffiritôt.; conduits à la Douane, afin de
Êaifei vil&ér noshardes .5 m àis avant que de
palier -plus avant d bD ic y fa iiè p a r ta u Le^
éfceur cfune avanture qulMoés arriva. Nous
eut tâmes, comme ƒ’ay; dit § de * nôtre. Saï que
dans un Germe ,.menétpar quàtreou cinq ArU-
hes. Quand nous fûmes enchemin, ces fripons,
voyants.que nousétions des Européens ydom»
menpér en t a complot ter contre nous, & voulurent
hous fa ire d'abord pay e f noirepafiage
a vant que dé nous a vo ir me ne où ils nous dévo
ient rendrez Je remarquay que ce qu’ils en.
fa ifo ie n t , croit afin que nous ne vidions pas
e eq u e iesautres Pafiagers p a y e ro ien t, & je
leur fis ligne d’àller premièrement à4 eux~ v
eomme aucun d© nos paffagers nefavoit parler
A rab e , nous aurions eu bien de là-peine à
nous faire entendre , s-il ne s’èn étoit trouvé
un qui en eutendoit quelques Mots & qui nouP
t,ft » ' ' fervlf:
Arrivée à?
Damiette. .
Avanture
avec desbâ*
teliers Arabes.