Inftru-
xnents de
Mw%ue.
4 3 S V O Y A G E A U I Ê V A N T ;
leur font faire mille poftures differentes.
Lés T u rc s , outre le Luth y qui eft l’inftru-
ment à quoi ils-fe plaifent le plus, & qui n ’eft,
comme nous avons dit ,q u ’à trois cordes, &c
d’un è h armo nié fo rt m é diocr e , ont e ne or e
plufiéUrs autrès inftruments ®fisf?|e fe rvent
aùffî de la Flûte de Pan * de la Cymbale ou
Tambour dé Bafque, à la maniéré des Italiens,
dés3 C'aftagnettes , &c. Mais pour ces beaux
Inftrüments qUe nous avons parmi nous, ifs
n ’en ont pas feulement la connoilïance> ôt la
Mufiqüe'ïf effc pas encore allée chez eux ju if
•qu’a ce point là.
en E g y p t e , S y r i e , & c. 4$<r_
C H A P I T R E X X I II. | igg
Bel ordre jjour les n/iwes. Précautions 'comreJes-Meuæ?
très gr tes Duels. Diverfis fines de fipplices
fins en- ufige chei ks Turcs. Maniéré dont onpunk
les famfîuires, gr c. *
T T N e des chofes ou la politique des
J Turcs mérite le plus d’être louée, c ’efi:
q u ’ils s’appliquent à entre tenir par- .tout u n
bon ordre | ôt ceux qui pèchent contre les
Loix peuvent s’attendre d’en erre aulH - tô t
punis.
Il y a to û jours un prixjfîxé pour les vivres ; Bel ordré
au-delà duquel on n’oferoit les vendre : car fi -p°wr iesrii
«* / • ' r • 1 ü ’’ ■ r'-lîJX©Sf j quelqu’un ,y é to it lurpris 8t qu on en allat
porter La plainte au Ju g e , le Marchand feroit
auïli-tbt condamné à l’amende, auroit encore
plufieuEs coups de b âton fous la plante
dès pieds. Afin que ce bel ordre foit g a rd é ,
il y a de certaines perfonnes établiès y qu’on
pourroit appellerdes Maîtres de Marché, qui
o n t infpe&ion fur les poids > fu r les mefures,
&c. qui vont tous les jours faire la ronde ,,
pour voir s’il ne fe fait r i e n contre la Police ;
& s’ils rencontrent quelqu’un qui ait vendu
trop ch e r, ou qui ait fait lamefure trop petite*