6$z V o y a g e a u L e v a n t 1,1
ques-unes des caraéteres hiéroglyphiques,qui
fans Joute ne fîgnitioient rien autrç çhofe que
les
côté de fabafe. Enfin cette
hauteur,mefurée par fa pehf
pendiculaire >' éft de 499-
pléds. j mais fi nous prpnoiis
cette hauteur fur une ligne
qui paheroit du pied juf-
qu’au haut 8c toucheroit les
angles de tous les degrez ,
Cette ligne feroijt égale aux
cotez de la bafe, £c elle au-
roit 693. pieds,J
• Pour avoir une parfaite
cônnoiflànce de lagrah-
deur de cette Pyramide, il
fe faut imaginer un quarréj
& lur chacun de fes: cotez
un triangle équilatérali que
ces qUàtre triangles s’mclï1
nent Fun vers l’autre , juf-
qu’à, ce que leurs fommèts
le rencontrent en un point
qui eft la pointe dé Fédifices
car j à le Vpir d’en bas,il fem-
blë qu’ils fe rencontrent en
un point. ~Le P ermetre , OU
le tour du quar ré de la bafë,
aura 2779. pieds , 8c toute
fon aire ou fuperficie 80249. \
pieds j ou, pour accommoder
I que nous aurions de la peiné
] a croire ,fi nous- n’aVions
1 les témoignages* Jes Art?
Icjèns y entré léfouels il y
eh a même qui liii donneny
(plus d’étenduë. Hérodote
donne à " chaque côté dp
quarté de la bafe 8oô. pieds?
,| 8c félon cette mefure ƒFàire
j de ce qüarré contiendroit
I 600040. pieds quarrez y 04
peut, dire la même chofe à
proportion des mefures de
1 Diodore, de Pline 8c des au-
p très, fuiyan 1 1 efquejlê s c et-
" te Pyramide cpntiendroit
vingt-fept ou vingt-huit arpents.
la chofe à nos meftires,
onze arpents de terrain j ou I
480249. pieds quarrez 3 ce 1
l ‘ Si- nous en' croyons
PrOciusiles Egyptiens
faifoient leurs ôbtfervations
agronomiques fur' ‘le haut
de eette Pyramide j 8c ce
fut-là qu’ils obfervérent là
"Ganiculéy c?eft-à^dite qu’ils
établirent les PeHes de leur
année caniculaire j l'année
H chaque , ou l’année Je
Dieu , * comme Genfg rifius
l ’appelle , eftcompofée de
1460. années, dans lequel
efpace leur Thot-vagum , ,8c
le Fixum, reviennent à un.
mçm§
E N E J- Ÿ P ï E j «S Y R I E V &C.
ïës noms & les qtiâ 1 itez d-ece u x q u i y croient
enterrez .Mais je n’^y vu <§es cara&eres nulle
part.
mêmepoint ou commencement.
Mais y a-t’il-de l ’ap-
parence.queces PrêtresEgÿ-
ptiens enflent pris la peine
dé monterai haut pour faire'
leurs obferVatiôns i pouvant
les faite plus commodément
8c aùflï - bien .aux
pieds de la Pyramide , dans 1
un lieu aïfez élève 8c où |
Fhorifoh n’eft nullement j
coupé par d’autres objets. I
C’eftpoürquoy Cicéron dit,
avec beaucoup de vérité,1 1
f-Æo-yptu aut Bàbyloriii tn t
camporumpatenti rnn xqitoribus f
habitantes, cum ex terra nibil J
emineret quod cohtemplationi'
coeli ojfitere pojpt, omnem eu- j
ram in cègmtiçnef^erum pÿ^ «
feterunt' ,
Je"-quitte îcy là deferi-
ption de M. Greavesy qui ]'
fait uri détail très - eircon- 1
flàncié du dedans, de cette 1
Pyramide j mais comme ce’ J
qu’en ditCornéilleleBruyn J
eft-très-éxaâ, je ne charge- j
ray pas cette note de ce que j
l’autré rapporte là-deflfus. f
Je me contenteray d’ajûu- ï
ter icy quelqùés réflexions, f
T&m . I,
I La première i que la difiè-
I renceqûi fe trouvé dans les
I Anciens -fur ies dimenfions
1 de cette Pyramide ne doit
f pas nous furprendre , puis
" u’ils ont écrit fouvent fui:
es' relations péu exaâes ,
8c là-deflus on doit préférer
ceux qui avbienf voyagé en
Egypte ( Gonime Hérodote
& Strabon) à ceux qui n’en
parloient que fur des Mémoires
, comme Diodore 8c
Pline.I^a fécondé, que quelque
foin qu’on prenne pour
eoiïnoître toutes cës mefu-
res, il faut être un peu Mathématicien
pour ne point
s’y tromper,. Latroifiéme,
que chaque: Auteur, comptant
félon les mefures de
fon pais , qui n’étant pas
toûjours les mêmes, il doit
neceflairementy! avoir unç
différence dahs leurs calculs.
La qüatriémeéft, que
les deux perfonnesà qui U
faille le plus s’en rapporter
fur ce fujet, font M. Grea-
ves 8c M. de Chafelles. de
l ’Academie des Scièhcesj 8c
les curieux doivent compa-
V m -