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clioisis parmi Ions ceux (pie je possède, et (pie j ’ai
fail ¡lasser sons les yeux de l’Académie (I).
On attaquait une doctrine pliylologirpie tout entière,
et (¡ne, maintenant plus(|iie jamais, j’ai ledroitde croire
vraie. J ai du me lever pour la défendre, et cliacim a
pu voir el juger les éléments (¡ni servent de base à
mes arguments, et combien mes convictions sont sincères,
fortes et invarialiles.
Je n’ai malbeureusement pas réussi, malgré d’innombrables
preuves évidentes, à ébranler les convictions
de notre savant confrère, qui, le 7 octobre dernier,
est venu lire un second mémoire sur le Dracæna
amtralis, du groupe des Monocotylés, dans lequel ce
savant, non-seulement ne tient aiicim compte des
faits, pourtant si beaux et si concluants, que j ’ai apportés
à l ’appui de la tbéorie des méritballes on phy-
tonienne, mais poursuit sa nouvelle direction, et
cherche même à la fortifier de faits microscopiques
(pi’il prétend être nouveaux et d’une très-grande valeur.
Eb bien, messieurs, je viens, à mon tour, protester
(t) J’ai, de plus, réuni tous les matériaux que j ’ai pu rencontrer
pour un mémoire sur le Dattier, dans lequel je combattrai phrase
par phrase, ligne par ligne, et presque mot par mot, tous les faits
et toutes les théories renfermés dans le mémoire de M. de Mirbel
sur le Dattier.
Ceux qui sont au courant de la science savent ti-ès-bien que j ’ai
fortement contesté, dans mes n o tes, tous les principes émis dans
ce mémoire, et que je n’ai réellement plus besoin que d’un Dattier
de haute taille pour prouver la vérité de tout ce que j ’ai avancé, et
que je maintiens complètement.
contre ce second travail, et avec plus de force encor»;
que contre le premier ; combattre tous les arguments
et toutes les assertions qu’il renferme , parce que, selon
les faits, tous sont contraires à la vérité.
Je vais facilement vous le prouver.
Avant cela,’ messieurs, il ne sera peut-être pas inutile
de dire qiié d’illustres savants de toutes les parties
de l’Europe, au nombre desquels je puis citer
MM. Al. de Humboldt, Link, R. Rrown, A. P. et Alph.
de Candolle, Raineward, Martius, Corda, Agardh,
Amici, et tous les jeunes et savants professeurs italiens
(¡ni sont venus à Paris, ont vu, touché et étudié mes
nombreuses anatomies, et leur ont donné, ainsi qu’à
la doctrine qu’elles indiquent, une provisoire, mais
entière approbation ; que beaucoup de célèbres professeurs
de presque tous les pays l’enseignent aujourd’hui
dans leurs cours (1); que MM. Lindley, Link,
Poiteaii et Menegbini en ont depuis longtemps adopté
les principes fondamentaux; et que, selon moi, ces
principes admis, la tbéorie des méritballes e t , conséquemment,
celle de la marche descendante de l’accroissement
végétal, se soutiennent d’elles-mêmes.
Je ne suis donc pas seul maintenant, comme quel-
(¡Lies personnes ont cherché à le faire croire, eu ne me
domiaiit pour auxiliaires ou pour appuis (¡ue de la Hire
et Aubert Dupetit-Thouars, qui ne sont plus, je ne
suis pas seul, dis-je, à défendre le principe de l’ac-
(t) L’Académie, connaît et approuvera les motifs qui m’empêchent
de nommer ici MM. les professeurs de Paris qui en ont aussi
parlé dans leurs ouvrages et dans leurs cours.