labiés (jiie par décbirement, rentrent tous, à de légères
modifications près, dans la série des fig. 7, 8
et 9 de la pl. 9, que je viens de citer.
Les véritables tracbées, pl. 9, fig. 7, du même ouvrage,
manquent totalement dans les filets de ces
trois régions ; mais on les trouve encore à l’extrémité
de ceux de la région centrale , au point où ces filets,
qui faisaient partie du système ascendant, vont, en
traversant Fécorce, pénétrer dans les cicatrices des
feuilles anciennes.
Ici, comme dans tous les Monocotylés que nous
avons été à même d’étudier, nous ne trouvons de
trachées qu’à l’extrémité supérieure et mérithallienne
des filets de la région centrale, et nulle part ailleurs
dans tout le reste de la tige.
Depuis que ces notes sont faites, j’ai étudié un
fragment du tronçon supérieur de ce Ravelana, et
voici ce que j’ai trouvé ;
En prenant les filets de la région centrale au point
où ils vont traverser le corps ligneux pour pénétrer
dans les cicatrices des feuilles, et en les suivant vers
l’intérieur, on trouve que ces filets, qui marchent
obliquement et de haut en bas, jusqu’au centre de la
région intérieure, et souvent un peu au delà, se courbent,
en ce point, brusquement et de manière à faire
un angle arrondi de quinze à vingt degrés, pour descendre
ensuite, à peu près verticalement, dans une
longueur de dix à douze centimètres et en se dirigeant,
non vers la partie opposée, comme on Fa indiqué
pour le Dattier (Phoenix) et le Dracæna (Corily
lin e), mais en revenant plus obliquement vers un
des côtés, et qu’ils se ramifient avant de pénétrer dans
la partie interne du corps ligneux où les ramifications
vont s’insérer à d’assez grandes distances les unes des
autres, non précisément au-dessous du point d’attache
supérieur, comme nous l’avons vu dans le Cordjline
australis, mais sur les côtés, et en formant avec
lui un angle de quinze à vingt degrés, mais jamais sur
la partie diamétralement opposée.
Dans la coupe verticale de cette partie haute du
stipe, partie qui portait les panicules disposées, comme
les feuilles, sur deux rangs opposés, on trouve en
effet, en apparence du moins, ces sortes d’images de
clepsydres qu’on vous a signalées dans les mémoires
sur le Dattier et le Cordyline australis.
Mais ce ne sont que des apparences trompeuses : les
filets ne traversent pas d’un bord à Fautre cette partie
centrale ; ils forment encore des arceaux échelonnés
et enchevêtrés, mais plus courts et à sommets plus
anguleux.
Au fur et à mesure que les tiges grossissent, les arceaux
, qui restent toujours au centre, s’allongent un
peu ; les angles formés par leurs sommets s’arrondissent
et se redressent, sans toutefois modifier beaucoup
leur forme primitive et leur disposition.
C’est ainsi qu’on les trouve dans le centre du tronçon
inférieur, centre qui, comme on le sait aujourd’hui
, s’est considérablement accru par l’addition des
filets radiculaires ligneux qui, chaque année, passent
de la partie interne de ce qu’on nomme la région in