fermant, comme celles-ci, des faisceaux compactes de
rapludes, et ordinairement bosselées de l’extérieur à
I intérieur, de manière à figurer, dans cette dernière
partie, une ou plusieurs facettes arrondies, plus ou
moins saillanles, jirodiiites par la pression qn’exerçent
sur elles, en se’ développant, les cellules arrondies
ambiantes; plus intérieurement encore, et en contact
avec ce qu on nomme la région intennédiaire, une
oeuclie assez mince de cellules verticales, oblongues,
régulièrement réunies entre elles par leurs facettes laterales,
siqterieures et inférieures, et composant, par
leur réunion, une sorte de membrane compacte qui,
par la macération, se sépare assez facilement du reste
de l’écorce et du bois. C’est sur la partie interne de
celte mernbraiie, qui s’applique directement sur le
Jois (légion intermédiaire), que s’organisent, en
lampant de liant en bas, les premiers linéaments
bbrillaires qui commencent les filets, et qui, alors,
ressemblent assez bien à des filets corticaux, mais avec
lesquels il faut bien se garder de les confondre ; car,
ainsi que nous le prouverons bientôt, ces derniers
blets des Monocotylés naissent et se développent en
dehors de ce tissu périxylaire (tissu générateur de
M. de Mirbel), qui ne contient jamais d’utricules rapbidiennes.
fia région ligneuse ou intermédiaire se comp-ose
d’une couche compacte de filets disposés en damier,
offrant, sur l’une des parties de la circonférence d ’une
coupe horizontale, neuf on dix sortes de rayons médullaires,
jiroduits par l’écartement des filets aux
points OÙ passent ceux de la région centrale qui correspondent
aux feùilles.
Comme dans le végétal qui nous occupe, les feuilles
sont en quelque sorte éparses et superposées, et que
leurs points d’attacbe sur le tronc sont sinueux, on ne
rencontre jamais sur une trancbe horizontale quelconque
qu’un certain nombre des filets qui leur correspondent
; ce qui fait (jne ces filets ne se voient que
sur une faible partie de la iiéripbérie du corps ligneux
des CordjUne, Dracæna, etc. ; landis que dans les Monocotylés
à feuilles régulièrement superposées et enveloppantes
à leur base, tels que les Palmiers, les Graminées
(1), les Liliacées (2 ), etc., ils existent généralement
sur toute la surface ligneuse d’une trancbe
horizontale (3 ), parce qu’ils partent tous du même
point.
.le dirai prochainement le peu do cas que je fais
des ol.servalions microscopiques de cette nature qui
sont généralement superficielles, plus curieuses qu’utiles,
de tout point insuffisantes, et d ’une désespérante
stérilité pour l’organograjtbie et la physiologie.
(1) Voy. Gaudichaud, Organographie, pl. 10, (îg. 3 à 0.
(2) Id em , pl. 9, fig. 3 et 4.
(3y*A™, pl. 9 , f i g . 3, 4 ; pl. 1 0 , f i g . 3 à 8.
On observe, sur la pl. tO , fig. 10 à 18, la mènte disposition-
mais elle tient à une autre cause. Les feuilles, daus le Xanthorrhoea
sont bien aussi enveloppantes à la base; mais leurs gaines vaginales
se declurent, et leurs filets sont concentrés dans des feuilles très-
etroites, qui sc trouvent ici pressées les unes sur les autres; d’où il
resuite que chaque rayon de ces dernières figures représente le
iaisceau vasculaire d’une leuilIe.
BoMiii. — B o ia n iqm . Tomo H.