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par (les faits positifs, les lois <{ui régissent les dévelop-
pcmenls en hauteur el en largeur des végétaux. C’est
ce ((lie j ’ai tenté en vous proposant la lliéorie des mérithalles
011 phytonienne, fruit de mes reclierclies, de
mes longues études et de mes |)énibles pérégrinations,
.l’ai donc, pnissamment aidé d’ailleurs par les beaux
malérianx déjà établis dans la science, tracé le plan et
posé les bases d’une docirine nouvelle, dont vous
connaissez anjonrd’bni les principaux éléments.
Mais vous ne les connaissez pas tons, messieurs ; je
ne vous ai pas jnsijii’ici parlé d’ime foule de faits es-
sonliels qui se ratlacbenl aussi an corps ligneux, surtout
aux racines, et je ne vous ai encore rien dit de
Fécorce, jiresque rien de rorganogéiiic, et absolument
rien de la jibysiologie.
En m’abstenant sur (pielques points de l’organogra-
[ibie du corps ligneux, des racines, de Fécorce, etc.,
j ’ai voulu éviter la confusion si facile à jeter dans une
semblable matière, et ne (larler des faits ipie dans
l’ordre régulier (pie j’ai adopté.
INe fallait-il pas, je le redis encore, avant d’aborder
les liantes (pieslions de la jibysiologie, savoir exacle-
inent ce (pie c’est que le végétal comme être naissant,
vivant, croissant ?
Or, j’ai reconnu et j’ai cbercbé à démontrer (pi’il
est, non nn individu, comme on le soutient généralement,
mais nn assemblage d’individus uniformes dans
leur nature primitive, aussi variables dans leur organisation
(|ue dans leurs fonctions; ipie tous naisseni
l('s nus ajircs les autres, s’agencent entre eux par l’effet
d’un double développement, l’un central et ascendant,
l’autre extiirienr et descendant, et qu’ils lonc-
tionnent individuellement d’abord pour leur vio
propre, puis jioiir la vitalité gonerale de l etre composé
résultant de la persistance de leurs parties inférieures
(les méritballes tigellaires et leur système
radiculaire). Les autres parties, qui sont, avant tout,
propres à la vie individuelle (les méritballes pétiolaires
et limbaires), se détachent, on le sait, dès
ipi’elles ont accompli les phases végétatives dn pbyton,
alimenté l’être complexe jiersistant et assuré, par
des germes nouveaux, son existence lulure.
Comment vonlez-voiis que nous abordions les prin-
ci()cs de la physiologie avec les principes d organogra-
[)bie et d’anatomie ipi’on nous projiose?
On veut faire de Fauatomie et de la jibysiologie sur
des tranches minces et diaphanes, sur des lambeaux
mutilés de toutes les parties végétales; mais, en vi;-
rité, c’est l’idée la jibis étrange (jui ait jiu naître dans
l ’esprit des bommes.
l’ar ce moyen, on n’arrivera pas jiliis à exjiliijner
les fonctions des végétaux (jne s’ils étaient morts et
fossilisés.
Si, d’un autre côté, on veut faire fonctionner nn
arbre, jiar exenijile nn Cordjline australis, on tout
antre, comme un individu simjile, jamais on n arrivera
à nn ré,snlUil qui soit le moins du monde exacl ;
cela ne se jioiil p.is, jiarce (jne cet arbre est nn assemblage
d’individus de Ions les âges, el dont le nombre
est inlini; parce (pie cbacun de ces cires, ou ce (|iii en